Un jour, j’irai vivre en Théorie parce qu’il paraît qu’en Théorie, tout va bien. (Les mots surpendus)
Alcool, comment s’en sortir ?
Si la consommation d’alcool des français baisse régulièrement depuis 80 ans, elle reste malgré tout la deuxième cause de « mortalité évitable ». Chaque année, 48 000 décès* lui sont imputables, ce qui représente 18% de la mortalité totale. Chez les jeunes, la consommation se stabilise mais ils boivent davantage d’alcools forts et de manière ponctuelle.
L’addiction à l’alcool est une maladie chronique qui provoque des complications hépatiques, neurologiques ainsi que des cancers.
Efficace à faible dose contre l’angoisse et les blocages psychologiques, l’alcool est parfois utilisé, par les personnes anxieuses ou timides, pour vaincre la peur qu’elles ont des autres et atténuer leur impression de ne pas être à la hauteur. Mais, au bout du compte, le mal-être est décuplé : l’absorption d’alcool entraine un état dépressif. Le sentiment de honte qui en découle renforce la culpabilité et le complexe d’infériorité auxquels on voulait échapper.
La guérison ne peut passer que par une réelle prise de conscience du problème. On s’arrête de boire quand on s’aperçoit que les inconvénients des alcoolisations excessives ne sont pas compensés par leurs avantages. Les femmes se révèlent souvent ainsi plus motivées pour aller consulter un médecin. « On se rend compte un jour qu’on est en train de tout gâcher, témoigne l’une d’elles. Ou bien c’est le regard de nos enfants qui nous pousse… ».
Alors que l’on proclamait, il y a seulement quelques années, qu’une guérison réussie ne pouvait passer que par une abstinence totale et définitive, aujourd’hui, cette affirmation est de plus en plus souvent remise en cause : elle ne serait pas pertinente pour tous les patients.
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