Un jour, j’irai vivre en Théorie parce qu’il paraît qu’en Théorie, tout va bien. (Les mots surpendus)
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lundi 4 avril 2016

Foi et science: l’impossible alliance


source:Actualité

C’est pour se donner une crédibilité nouvelle que la religion cherche tant à se rapprocher de la science, dit l’historien des sciences Yves Gingras. Mais le mariage est impossible, prévient-il.
4 Avr. 2016 par Yanick Villedieu 0

Galilée affirmait que la Terre n’était pas le centre de l’Univers et qu’elle tournait autour du Soleil, et non l’inverse, ce qui lui a valu d’être condamné par l’Église. (Image: Deagostini/Getty Images)

Livres, colloques, revues spécialisées, fonds de recherche et bourses richement dotées : les appels au rapprochement entre science et religion sont devenus « une industrie », s’insurge l’historien des sciences Yves Gingras dans son dernier livre, L’impossible dialogue : Sciences et religions (Boréal et Presses universitaires de France).

Pourtant, montre-t-il dans cet ouvrage solidement documenté, les conflits entre science et religion sont « indéniables ». La condamnation de Galilée par l’Église, en 1633, en est l’exemple emblématique : avec d’autres savants, le physicien italien affirmait que la Terre n’est pas le centre du monde et que c’est elle qui tourne autour du Soleil, pas l’inverse. Mais cet exemple est loin d’être le seul. Et il n’y a pas que les catholiques pour remettre en cause, encore aujourd’hui, certaines explications scientifiques de la nature.

L’actualité a rencontré Yves Gingras à l’Université du Québec à Montréal, où il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire et sociologie des sciences.
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Jésus-Christ, un mythe?

L’Église a condamné Galilée, mais c’était il y a près de 400 ans. Et elle l’a réhabilité en 1992. Pourquoi continuez-vous à parler d’un « impossible dialogue » ?
Parce qu’un dialogue présuppose qu’on échange sur les mêmes phénomènes. Or, à l’époque de Galilée comme à la nôtre, la science et la religion ont deux objets d’étude complètement différents. La théologie, c’est l’étude rationnelle de Dieu, qui est surnaturel. La science, c’est l’étude rationnelle de la nature. Elle dit les faits, par exemple que l’homme est un descendant d’un autre mammi­fère. Si la religion reconnaît ces faits — que l’homme n’a pas été créé tel quel par Dieu —, elle passe d’une lecture littérale des livres à une lecture métaphorique. Mais il n’y a pas eu dialogue pour autant. Si la religion dit qu’on ne peut pas étudier la nature sans tenir compte de Dieu, il n’y a pas non plus de dialogue. Ce sont deux ordres de choses.

Une opinion répandue chez les historiens des sciences veut qu’on ait exagéré, même inventé, le conflit entre science et religion. Vous prétendez exactement le contraire…

Il existe un courant, essentiellement en milieu anglo-saxon, qui prône un discours, disons, œcuménique. Selon ces historiens, qui appartiennent souvent eux-mêmes à des groupes religieux, il faut cesser de dire qu’il y a opposition entre science et religion, et plutôt parler de dialogue, de conversation. Mais ils laissent de côté tout ce qui ne fait pas leur affaire. Par exemple, que l’Église a mis des livres scientifiques à l’Index pas seulement au temps de Galilée. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’Index en avait contre l’astronomie. Aux XIXe et XXe, contre le matérialisme et l’évolutionnisme. Au Québec, dans les années 1910, le médecin Albert Laurendeau, qui défen­dait les idées de Darwin, a dû se plier à l’interdit de l’évêque de Joliette, Mgr Archambault, qui le menaçait d’excommunication. En 1950, Pie XII a dit ne pas interdire les discussions sur l’évo­lution mais, poursuivait-il, « à la condi­tion que tous soient prêts à se soumettre au jugement de l’Église ». Ce conflit est tellement présent, depuis 400 ans, que j’ai consacré un chapitre entier de mon livre à « la science censurée » par les institutions religieuses. Le rôle de l’historien, ce n’est pas de faire de la morale, c’est de rappeler des faits.

«On peut avoir des croyances religieuses personnelles et, par ailleurs, faire de la vraie science. Il faut distinguer l’individu croyant de l’institution scientifique», dit Yves Gingras. (Photo: Émilie Tournevache/UQAM)

Au fil des siècles, Dieu est passé « du centre à la périphérie des sciences ». Vous dites même qu’il y a eu « divorce ». Le mot n’est-il pas trop fort ?
Il est exact. Ceux qui veulent faire un remariage tentent un coup de force. La science est ce qu’elle est parce qu’elle est devenue autonome. Après avoir bloqué l’astronomie, la théologie a essayé de bloquer la géologie, quand Charles Lyell a dit, au début du XIXe siècle, que la Terre avait plusieurs millions d’années, et non pas 6 000 ans.

Ce divorce, c’est d’avec toutes les religions ?
La science moderne est née au XVIIe siècle dans le monde chrétien. Il est normal que ce soit là que le conflit se soit déclaré et développé. Mais à partir des années 1980, avec la remontée des fondamentalismes, on voit la même chose dans la religion juive, dans l’islam et chez les évangélistes chrétiens. Dans les religions monothéistes fondées sur un livre, Bible, Coran ou Torah, il est toujours possible d’en faire une lecture littérale, ce que font, dans les trois cas, des minorités fondamentalistes parfois très actives.

samedi 13 juin 2015

Nanostructures électroniques injectées dans le cerveau de souris...

http://fr.sott.net/article/25767-Nanostructures-electroniques-injectees-dans-le-cerveau-de-souris
Image© Polygon Medical Animation, Flickr, CC by-nc-nd 2.0
L’électronique injectée dans le cerveau permettrait d’enregistrer l'activité neuraleUne équipe internationale de chercheurs a inventé une méthode pour injecter des nanostructures électroniques dans le cerveau de souris. Cette innovation technologique permettrait d'enregistrer l'activité neurale, de stimuler les tissus, voire de favoriser la régénération de neurones.

Cela ressemble à de la science fiction mais la prouesse est bien réelle : dans une étude parue dans Nature Nanotechnology, des chercheurs de l'université de Harvard et du centre national pour les nanosciences et la technologie de Pékin décrivent comment ils ont réussi à injecter directement de l'électronique dans le cerveau de souris.

Implanter de l'électronique dans le cerveau, cela n'est pas complètement nouveau. La stimulation cérébrale profonde est en effet déjà utilisée pour traiter différentes pathologies depuis des décennies. Mais, comme l'explique Charles Lieber, principal auteur de ces travaux, les nanostructures dont il est question ici opèrent à une échelle complètement différente. De plus, les techniques existantes sont implantées de manière chirurgicale et présentent des inconvénients : elles peuvent causer une inflammation du tissu, d'où la nécessité de changer périodiquement la position de la sonde ou la stimulation.

Ici, le processus de fabrication du « nanomaillage » imaginé par les chercheurs commence par une couche soluble déposée sur un substrat. Puis les chercheurs déposent une maille de « nanofils » pris en sandwich dans des couches de polymère organique. La première couche est alors dissoute, laissant la maille flexible ; ce maillage est enroulé de manière compacte pour entrer dans une aiguille de seringue de 100 µm de diamètre et administré par injection dans le crâne d'une souris.



© Lieber Research Group, Harvard University
Cette maille souple de polymère conducteur peut être enroulée et injectée dans le cerveau de souris. Une fois injecté, le maillage se déroule et se mêle au tissu cérébral. Les nanofils sont reliés à un ordinateur pour réaliser des enregistrements et stimuler les cellules. Comme ces systèmes électroniques injectables sont extrêmement flexibles et que leur taille atteint une échelle subcellulaire, ils peuvent interagir avec les neurones.

Les résultats obtenus montrent que les composants électroniques peuvent être injectés dans des cavités biologiques de même que dans des tissus et des gels denses, avec un rendement du dispositif supérieur à 90 %. Cette électronique flexible injectée dans le cerveau de souris n'a entraîné ni rejet ni réaction immunitaire importante sur une période de cinq semaines. La maille pouvait créer un réseau avec des neurones sains et permettait de réaliser des enregistrements : les chercheurs ont ainsi pu suivre l'activité cérébrale de l'animal en causant peu de dommages aux tissus cérébraux environnants.

Les chercheurs imaginent de nombreuses applications biomédicales chez l'Homme et en neurosciences : « C'est vraiment passionnant : il y a beaucoup d'applications potentielles ». Ce nouveau système permettrait de nouvelles possibilités de traitement dans le cas de dommages cérébraux créés par un AVC ou par une maladie de Parkinson. Cette nouvelle stratégie pourrait aussi être utilisée pour suivre de manière continue le fonctionnement du cœur ou du cerveau.
Commentaire : Les chercheurs en médecine ne sont sans doute pas les seuls à se frotter les mains. Dirigeants de l'ombre, militaires et politiques, tous ont de quoi saliver.

mardi 9 juin 2015

Loi du retour accéléré : la théorie vertigineuse du futurologue de Google qui n’a jamais eu tort …


Est ce que la mise en garde du Pr Hawkins qui lors d’une interview à la BBC en 2014, au sujet de l’intelligence artificielle déclare : « Les formes d’intelligences que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d’une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine. Les humains limités par une lente évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser et seraient dépassés » ne fait pas réfléchir? L’ère des « Terminator » approche? 

Il ne s’est encore jamais trompé. Ray Kurzweil, le futurologue de Google, a été l’un des premiers à prophétiser qu’un jour un ordinateur battrait un homme aux échecs. Cette fois-ci, il a développé la loi du retour accéléré, soit un progrès illimité de plus en plus rapide avec pour conséquence que l’immortalité devienne réalité.

Atlantico : Ray Kurzweil a théorisé la loi du retour accéléré. Elle fait écho à la loi de Moore du nom du co-fondateur d’Intel qui affirmait en 1965 que la puissance des ordinateurs allait croître de manière exponentielle. Que signifie la loi du retour accéléré ? Comment fonctionne-t-elle ?

Laurent Alexandre : C’est une extension de la loi de Moore à toutes les technologies liées aux nanotechnologies, aux biotechnologies, à l’informatique et aux sciences cognitives (les NBIC). Elle consiste à dire que toutes les activités humaines vont croitre dans les décennies qui viennent de façon absolument explosive comme la puissance des ordinateurs a cru de manière explosive depuis 1965. A son époque, Gordon Moore estimait que sa loi s’arrêterait en 1975.Or, en 2015 elle tient toujours. On a toujours une progression exponentielle de la puissance des microprocesseurs.
Ray Kurzweil et les transhumanistes sont persuadés que les lois identiques à cette loi de Moore sont en train d’émerger dans les sciences du cerveau, dans les nanotechnologies, dans le séquençage et la manipulation de l’ADN… L’idée c‘est que l’évolution des capacités humaines suit une succession de courbes exponentielles. Il s’agit de courbes qui montent à la verticale et de plus en plus vite. Concrètement, la loi du retour accéléré donne un pouvoir à l’homme qui devient quasi illimité sur son cerveau et sur la matière.

mardi 16 décembre 2014

Comme nous sommes petits


J'ai reçu ces images par courriel sur un Power Point et j'ai décidé de les mettre sur mon blog car je les trouvais tellement intéressantes.






















dimanche 8 juin 2014

PETIT SOLEIL

Il y a un Petit Soleil au coeur de la Terre : c’est un unique Cristal qui tourne plus vite que le reste de la planète.
Cette découverte est unanime, reconnue par tous les géophysiciens depuis 1995, mais hélas, meconnue… Les théories n’expliquent pas le mouvement libre du Cristal, ne connaissent pas les causes des mouvements de la planète, ceux-ci étant plus nombreux que les trois plus coonues : diurne, annuel et précession des équinoxes. Et puis la grande nouveauté : le Cristal est le coeur de la Terre visible et aussi d’une Terre Nouvelle – la plasmasphère – aujourd’hui visible depuis les satellites par rayons ultra-violets. 



La plasmasphère est quatre-cinq fois la Terre visible

L'utérus Artificiel

Jusqu'où vont-ils aller. Il est vrai que Monsieur Henri Atlan excelle dans l'art de vanter les bienfaits de la philosophie libérale,avec cette "science" de la perdition,qui va contribuer à nous enlever une des plus belles choses de l'humanité déjà qu'il ne nous en reste plus beaucoup, ces sciences dont on ne voit que le haut de l'iceberg (je vous laisse imaginer les horreurs qu'ont subi leurs cobayes et les horreurs qu'ils ont créés pendant leurs expériences et leurs tests horribles) ,cette philosophie libérale dont bientôt l'absurdité et les aberrations vont atteindre leur paroxysme, je comprend que monsieur Henri Atlan jubile en nous racontant ces conneries car il a lui-même été fécondé mais lui par contre dans un "ANUS ARTIFICIEL"! C'est d'ailleurs ce procédé qui lui a permis d'avoir se si doux visage de malfaisant..."Un être de lumière puant qui j'en suis sûr a une haleine de bouc !" si vous m'suivez...
Après la "pilule contraceptive"acceptée par tous,"l'insémination artificiel "déjà acceptée par tous,"la fécondation in vitro" aussi acceptée par tous comme des sciences et des technologies du "progrès" (contre nature ne l'oublions pas) à suivre dans ces étapes de perdition "l'ectogenèse" bientôt acceptée par tous, où comment asservir l'humanité et détruire le processus de se magnifique et exceptionnel don qu'on les femmes de donner la vie...
 
 
 
 
 

lundi 30 décembre 2013

Des scientifiques montrent qu'un livre provoque des changements dans le cerveau

Durant quelques jours après la lecture d'un roman, une sorte de rémanence persiste dans le cerveau, ont découvert les chercheurs de l'université d'Emory. Leurs conclusions sont simples : la lecture peut provoquer des changements dans les connexions neuronales, lors de périodes de repos, après une lecture, tout en augmentant l'activité de certaines régions du cerveau.

Une persistance qui a été analysée et dont les résultats sont publiés dans la revue Brain Connectivity

livre1
Stephen King n'a jamais caché l'influence que Sa Majesté des Mouches avait pu avoir sur son existence, « parce que c'est à la fois une histoire avec un message et un grand récit d'aventure ». Joyce Carol Oates avait désigné Alice au Pays des Merveilles comme « le livre qui a le plus influencé sa vie imaginative ». Partant de ces commentaires d'auteurs, comment serait-il possible de déterminer biologiquement l'incidence des livres sur notre vie ? 

« Il semble plausible que, si quelque chose d'aussi simple qu'un livre peut donner l'impression que sa vie a été changée, alors peut-être est-il assez puissant pour provoquer des changements dans le fonctionnement et la structure de notre cerveau », s'interroge le professeur Gregory S. Berns auteur de l'étude Short- and Long-Term Effects of a Novel on Connectivity in the Brain. 

Les chercheurs ont souhaité déterminer si la lecture provoquait des changements mesurables dans les connexions qui s'établissent au sein du cerveau, et leur période de persistance. Les 21participants ont été sollicités pour ce faire durant une période de 19 jours consécutifs. « Les histoires façonnent nos vies, et dans certains cas, nous aident à nous définir en temps que personne. Nous souhaitons comprendre comment elles entrent dans notre cerveau, et ce qu'elles y provoquent », poursuit-il. 

En s'appuyant sur les outils de l'imagerie par résonnance magnétique, les chercheurs ont identifié les processus neuronaux liés à la lecture. Pour l'étude, c'est le livre Pompeii, de Robert Harris qui a servi de base à l'expérience, il s'agit d'un thriller s'inspirant de la véritable éruption du Vésuve, en août 79, évoquée principalement par Pline le Jeune. Le texte a été choisi en raison de sa trame narrative forte, avec des événements fictifs et dramatiques. 

Le livre raconte comment le personnage principal, éloigné de Pompéi, découvre les premières fumées sortant du volcan, et remarque que des choses étranges surviennent. « Il tente de revenir à Pompéi à temps, pour sauver la femme qu'il aime. Pendant ce temps, le volcan continue de gronder, mais personne ne reconnaît les signes », précise l'étude. 

Durant les cinq premiers jours, les participants, chaque matin, ont été soumis à une salve d'IRM, alors que leur cerveau était au repos. Ils se retrouvent ensuite avec une sélection de neuf passages du livre, d'une trentaine de pages chacun, durant neuf jours. Un questionnaire a suivi pour s'assurer qu'ils avaient achevé leurs lectures correctement, puis une nouvelle séance d'IRM. 
De précédents résultats avaient déjà démontré que la lecture a cette capacité à transporter le lecteur dans l'environnement d'un personnage et de le faire entrer fortement en empathie. De la sorte, le processus d'identification a des manifestations biochimiques que les scientifiques avaient déjà perçues et identifiées. 

Les résultats ont démontré une connexion accrue dans la région du cortex temporal gauche, zone associée à la réceptivité de la langue, lors des matins qui ont suivi la séance de lecture. « Même si les participants ne lisaient pas le roman, quand ils étaient face au scanner, ils ont conservé cette connectivité accrue. Nous appelons cela une 'activité de l'ombre', presque comme une mémoire musculaire », note le Professeur Berns. 

Dans le sillon central du cerveau, la région du moteur sensoriel primaire, une connectivité accrue a été observée. Les neurones dans cette partie du cerveau sont associés à des représentations sensorielles venant du corps, un phénomène de cognition terrestre. Pour l'expliquer simplement, il suffit de penser que l'on court, pour que les neurones liés à l'acte de course se déclenchent dans cette région. 

La persistance s'est d'ailleurs prolongée cinq jours après la lecture du roman, démontrant que cette dernière s'inscrit dans une certaine durée. « Il reste la question, toujours ouverte, de savoir si ces changements neuronaux pourraient durer. Mais le fait que nous les détections durant quelques jours, à partir de passages d'un roman, pris au hasard, suggère que nos romans favoris pourraient certainement avoir un effet plus important et durable sur la biologie de notre cerveau. » 
Et principalement le cortex somatosensoriel, zone où les persistances de la lecture ont été observées. 
Sources : e sciences commons , neuro sciences news , SLJ , The Independent
VU ICI

dimanche 29 décembre 2013

Le cerveau humain est limité dans son évolution

 

Selon une recherche de l’Université de Warwick [1], l’esprit humain a atteint son "apogée" évolutionniste et, contrairement aux ordinateurs, ne peut pas continuer à devenir toujours plus intelligent sans contrepartie.
Des chercheurs se sont demandés pourquoi nous ne sommes pas plus intelligents que nous le sommes étant donné le processus évolutionniste existant. Leurs conclusions montrent que vous ne pouvez pas vous attendre à trop de choses exceptionnelles en ce qui concerne la performance mentale.
Les éléments de preuve suggèrent que pour chaque gain en matière de fonctions cognitives, comme par exemple une meilleure mémoire, plus d’attention ou une intelligence améliorée, il y a un prix à payer par ailleurs - ce qui signifie qu’un esprit super-évolué, un "super-esprit", n’est que de la science fiction.
Les chercheurs en psychologie des Universités de Warwick et de Bâle ont analysé plusieurs études, comprenant des recherches sur l’utilisation de médicaments comme le Ritalan qui améliore l’attention, des études sur des autistes et une étude sur la population Juive Ashkénaze.
Par exemple, parmi les individus qui ont des aptitudes cognitives améliorées - comme les savants, les gens avec d’excellentes mémoires photographiques et même des populations d’individus génétiquement isolés avec un QI au-dessus de la moyenne, ces individus souffrent souvent de troubles associés, comme l’autisme, de synesthésie et de troubles neuraux associés à une croissance cérébrale augmentée.
De la même manière, des médicaments comme le Ritalan n’aident que ceux qui vivent des phases de baisse de l’attention, tandis que les individus qui n’ont pas de problèmes de concentration peuvent en fait faire pire quand ils prennent des médicaments pour améliorer l’attention.
Le Dr Hills déclare : "ce genre d’études suggère qu’il y a une limite supérieure jusqu’à laquelle les gens pourraient améliorer leurs fonctions mentales comme l’attention, la mémoire ou l’intelligence. Prenez une tâche complexe comme la conduite, où l’esprit a besoin d’être concentré de façon dynamique, en portant attention à des choses importantes comme la route et les autres conducteurs qui changent tout le temps. Si vous augmentez trop votre capacité à vous concentrer, pour finir par être sur-concentré sur des détails spécifiques, tel le conducteur qui essaye d’éviter tout point mort, alors vous pourriez ne pas voir l’autre conducteur qui déboule d’une autre direction."
"Ou si vous buvez du café pour vous rendre plus alerte, la contrepartie est que cela peut augmenter vos niveaux d’anxiété et vous faire perdre votre self-control. Il y a toujours une contrepartie à payer".
"En d’autres termes, il y a un ’point ultime’ en terme d’augmentation de nos aptitudes mentales - si vous allez au-delà de ce point - tout comme dans les contes de fées - vous devez en payer le prix."
vu ici

Sommes-nous programmés pour croire ?

 

foi

Avons-nous un interrupteur « divin » dans la tête ? Un bout de cervelle, une disposition particulière des neurones qui permettrait de nous identifier comme croyant ou non ? Les neuroscientifiques, notamment aux États-Unis, depuis les années 1980, travaillent en tout cas sur cette hypothèse. D’où le développement d’un champ original de la recherche : la ­neurothéologie.


 Le gène de Dieu
En 2005, Dean Hamer, un généticien américain, prétendait avoir isolé le « gène de Dieu » censé déterminer notre potentiel génétique à croire. Mille volontaires avaient répondu à des questions sur leurs affinités religieuses pour établir ce constat, lequel n’a cependant jamais fait l’objet d’une publication dans une revue scientifique…
Sans aller jusqu’à ces extrémités, l’enjeu pour les chercheurs en neurothéologie est bien là : identifier, si ce n’est un point précis, du moins une région du cerveau qui a une activité spécifique lors d’« expériences » religieuses. C’est ce qu’ont fait en 1999 les Américains Andrew Newberg, neuroscientifique, et Eugene d’Aquili, psychiatre, qui ont scanné à l’IRM les cerveaux de moines bouddhistes en méditation. En 2006, Mario Beauregard, neuroscientifique québécois, a réitéré l’expérience sur 15 carmélites en oraison. Les résultats ont simplement montré que le cerveau, dans son ensemble, est actif, même si certaines aires sont sollicitées plus que d’autres dans ces moments de grâce.

 Un état mental altéré
Les spécialistes en neurosciences sont donc capables de voir grâce à l’imagerie l’activité cérébrale lors d’un instant de communion bien défini : la méditation, l’oraison… Mais le reste du temps, le croyant a-t-il une activité cérébrale identique à celle du non-croyant ? Croire, avoir la foi, ne se verrait-il que lors de ces moments de partage intense avec le divin ?
« Les neurosciences sociales ont tendance à déduire de comportements individuels des propriétés sociales », explique Pierre-Henri Castel, directeur de recherches au CNRS et psychanalyste. Cette approche mène à « la réduction de la foi à un état mental altéré. » Elle exclut toute la dimension sociale de la religion.
Qui plus est, les pratiques religieuses sont différentes selon que l’on est juif, catholique, musulman ou bouddhiste. Elles ne peuvent s’entasser sous une grande étiquette « religion ». La recherche scientifique du sacré dans le cerveau humain « écrase les distinctions fondamentales de la place des religions dans les sociétés ». Pierre-Henri Castel explique que ces études « cryogénisent le phénomène religieux, le réduisent à un instant T de foi, sans tenir compte de l’Histoire et de son sens concret dans la vie des gens. »
L’étude neuroscientifique de la religion, par définition, ne prend pas en compte l’environnement dans lequel vivent les croyants. Comment en effet isoler cette donnée dans le cerveau ? Or, l’environnement est une donnée essentielle pour expliquer les différences de sensibilité : deux jumeaux, presque génétiquement identiques, ne réagissent pas de la même manière aux sollicitations religieuses. Dans ces conditions, trouver le fameux interrupteur devient un véritable tour de force pour les neuroscientifiques.

 Le concept d’exaptation
Pascal Boyer, anthropologue et psychanalyste français, et Scott Atran, anthropologue américain, se démarquent de l’étude scientifique à l’imagerie en analysant la religion dans un prisme évolutionniste. Pour eux, les représentations de Dieu seraient les fruits d’une partie du cortex cérébral. L’homme évolue et développe certaines capacités plutôt que d’autres pour survivre. Une capacité, adoptée pour un usage concret, peut cependant avoir une utilité différente de celle pour laquelle elle a été sélectionnée. Par exemple, les plumes chez les oiseaux, utiles pour les protéger du froid, les ont ensuite aidés à voler : c’est le concept d’exaptation. Pour ce qui est de la religion, notre cerveau produirait des images d’ennemis imaginaires afin que nous restions vigilants face aux dangers potentiels. Mais ces images, recyclées, nous pousseraient à croire en des puissances surnaturelles protectrices.

 Une trace du créateur
L’explication reste ici aussi très scientifique. Et un peu trop froide pour certains. Réductrice, même. Pour Jean Duchesne, membre de l’observatoire Foi et Culture de la Conférence des évêques de France, « on ne doit pas s’arrêter à la seule lecture rationnelle du phénomène religieux ». Mieux : même si des chercheurs démontraient qu’une aire de notre cerveau était clairement identifiée comme celle du « divin », « cela n’aurait pas de valeur pour celui qui croit ». Selon la constitution Dei Verbum de Vatican II : « Dieu, qui crée et conserve toutes choses par le Verbe, donne aux hommes dans les choses créées un témoignage incessant sur Lui-même. »
Les textes de la Révélation nous indiquent aussi, précise Jean Duchesne, que « Dieu se manifeste aux hommes par les moyens humains ». Ce que les scientifiques entendent isoler comme la preuve de la conception de Dieu par le cerveau serait en fait la manifestation d’une connexion avec lui. D’une certaine manière, ils prouveraient bien le lien entre Dieu et les croyants, mais pas Dieu lui-même. « La créature porte en elle la trace du créateur », résume Jean Duchesne. Les scientifiques peuvent donc continuer à scanner le cerveau humain pour faire avancer la science. Pour le reste, c’est une autre histoire.
http://dafina.net/gazette/article/sommes-nous-programm%C3%A9s-pour-croire
vu ici

vendredi 27 décembre 2013

Recherches non conventionnelles en URSS et en Russie

     

Résumé : Des recherches non conventionnelles combinent physique, intelligence artificielle et paranormal.

Cf. « Une course à hauteur de milliards de dollars : l'Union soviétique a rivalisé avec les États-Unis dans les « recherches sur le contrôle mental », Russia Today, 17 décembre 2013

Russia Today billion dollar race
© 2013 Russia Today
En compétition avec les É-U durant la course aux armements, l'Union soviétique a déployé des efforts considérables dans le domaine de la recherche non conventionnelle, dans le but de dépasser son rival dans la compréhension du contrôle du comportement, de l'influence à distance et de la parapsychologie, a révélé une nouvelle étude.
Le titre du présent article est tiré d'une étude récente de Serge Kembach :

« Recherches non conventionnelles en URSS et en Russie : aperçu », Serge Kernbach (soumis le 4 déc. 2013 (v1), dernière révision le 5 déc. 2013 (cette version, v2))
Cette étude offre un aperçu des recherches non conventionnelles menées en Russie de la fin du XIXe siècle au début du XXIe siècle dans des domaines relatifs à la création et à la détection d'une émission « hautement pénétrante » d'origine non-biologique. Cet aperçu est basé sur des informations scientifiques et journalistiques publiques. Nous montrons le caractère unique de ces recherches et leur histoire, dont l'origine remonte aux programmes gouvernementaux soviétiques. Nous examinons leur lien avec les recherches modernes sur les effets biologiques de faible émission électromagnétique, plusieurs domaines de la bio-informatique et les théories sur le vide physique.
De nos jours, presque tous les physiciens surveillent, d'une façon ou d'une autre, tous les nouveaux articles universitaires publiés dans leur domaine d'intérêt. Le site arxiv est probablement le site le plus populaire auprès des physiciens, mathématiciens et chercheurs en informatique. Il n'est pas spécialement aisé de soumettre un article sur ce site. Non pas que les articles soumis subissent un processus d'évaluation par les pairs, mais une sorte d'agrément de la part de quelque scientifique « bien établi » est nécessaire. Sinon, votre article ne sera pas accepté à la prépublication. Pourquoi l'article de Kernbach a-t-il été accepté ? Parce qu'il a déjà publié 16 articles sur ce site. Et aussi, probablement, à cause de ses affiliations :

Cybertronica Research, Centre de recherche en robotique de pointe
et Science de l'Environnement, Melunerstr. 40, 70569 Stuttgart, Allemagne

En regardant les publications de Serge Kembach, on découvre que son intérêt principal est la science et l'application de la robotique, principalement « la robotique en essaim ». Une armée de mini-robots peut aujourd'hui être programmée de manière à présenter un comportement similaire à celui des fourmis et/ou des abeilles. Regardez ces vidéos - elles sont incroyables, et aussi quelque peu effrayantes :



Mais pourquoi un expert en « robotique en essaim » s'intéresse-t-il soudain à des « recherches non conventionnelles » dans le domaine de la physique ?

Cette question m'est venue à l'esprit en lisant son étude, qui avait attiré mon attention. J'ai donc fait quelques recherches de mon côté. Dans son étude, Kernbach remarque également que :
2) La version russe V.1.4. de ces travaux est soumise à l'International Journal of Unconventional Science [Revue internationale de science non conventionnelle]
J'ai donc regardé ce que Serge Kernbach publiait en russe plutôt qu'en anglais. Eh bien, il s'avère qu'il est l'un de co-fondateurs du Journal of Unconventional Science. Dans le premier numéro de cette revue en ligne, on trouve un article d'introduction, corédigé par Vlad Zhigalov, dans lequel les auteurs évoquent l'éthique scientifique, et décrivent le fonctionnement de la nouvelle revue. Ensuite, on trouve un autre article, également corédigé par Vlad Zhigalov, dans lequel est décrite une série d'expériences sur l'« effet fantôme » - l'un des effets parfois rangé dans la catégorie du « paranormal ». Encore plus intéressant, l'article de Kernbach dans le dernier numéro du Journal :

International Journal Unconventional Research

Il ressort de cet article que Kernbach est intéressé par la « radiation hautement pénétrante ». En fait, il est l'inventeur de certains appareils qui produisent ce type de « radiation ». La nature physique de cette radiation n'est pas claire. Elle pourrait agir à la fois sur des appareils physiques et sur des systèmes biologiques. Elle peut traverser des murs et agir à distance, et cela, même « plus vite que la lumière ».

IGA1

Un des détecteurs d'« émission hautement pénétrante » disponibles dans le commerce - IGA1. D'après un article de V. Zhigalov, « Harakternye jeffekty nejelektromagnitnogo izluchenija », 2011
Pourtant, pour le moment, elle appartient à la « science marginale », ou « fausse science ». À vrai dire, des publications traitant de ce sujet se retrouvent parfois dans des revues de physique officielle, mais toujours de façon déguisée.

Nous posons à nouveau la question : comment se fait-il que Serge Kernbach, un expert en intelligence artificielle et en robotique en essaim, s'intéresse également aux « phénomènes paranormaux » (ou à la « psychotronique », comme on l'appelait en Russie) ?

Une réponse partielle à cette question peut être inférée du rapport critique publié sous l'article de Kernbach dans The International Journal of Unconventional Science. Ce rapport a été rédigé par A. Yu. Smirnov, , un autre expert en « radiation de nature inconnue » et inventeur d'un autre appareil servant à « générer » ce type de radiation.

Smirnov y évoque le rôle de « l'information » et celui de « l'opérateur humain » dans les expériences utilisant des appareils similaires, tant des générateurs que des détecteurs. Il apparaît que ces questions ont été négligées dans l'étude de Kernbach. Smirnov suggère qu'une des raisons de cette omission et de l'intérêt de Kernbach pour une sorte de « certification » officielle d'appareils similaires pourrait être d'ordre commercial. Ce serait bien, si nous pouvions équiper les robots de détecteurs similaires, les laisser communiquer via des procédés pas entièrement compris mais parfois très efficaces, et les vendre. Voici deux phrases tirées du rapport critique de Smirnov :
Таким образом, можно предположить, что у автора речь идет, не больше и не меньше - о сертификации генераторов и приемников ВИ, по-видимому, как необходимого этапа к подготовке к массовому, в том числе, коммерческому использованию приборов: генераторов, а, возможно, и детекторов "высокопроникающего излучения".

Это нормальная, понятная позиция, но только причем здесь наука?
Traduction :
Ainsi, on peut supposer que ce que l'auteur a en tête est précisément ceci : la certification de générateurs et de détecteurs de « radiation hautement pénétrante », apparemment comme étape préalable à la production de masse, y compris à l'utilisation commerciale des appareils : générateurs, et peut-être aussi détecteurs de « radiation hautement pénétrante ».

On peut comprendre une telle approche, mais qu'a-t-elle à voir avec la science ?
Dans son étude originale sur les « recherches non conventionnelles en URSS et en Russie », étude citée dans Russia Today, Serge Kernbach nous parle des recherches menées jusqu'en 2003. Qu'est-il arrivé après ? Eh bien, après, Serge Kernbach s'est retrouvé lui-même très occupé par ses propres recherches non conventionnelles.

Comme le sujet touche à plusieurs domaines de la physique qui font partie de mon propre domaine d'intérêt scientifique, j'évoquerai plus en détail ces sujets dans de prochains articles.

Mise-à-jour : Après avoir publié le présent article, j'ai reçu les informations suivantes, que m'a obligeamment envoyées Serge Kernbach :

1. "Sur la métrologie des systèmes opérant avec l'émission « hautement pénétrante »" - Ceci est la seconde partie du rapport - une étude sur la mesure de l'émission (je suis en train de finaliser la troisième partie, qui est liée au même sujet, mais dans l'Histoire occidentale
2. "Tentative de reproduction : Mesurer la conductivité de l'eau avec des électrodes polarisés" - C'est un article de JSE, j'étais très curieux d'en savoir plus sur ce genre d'émission, et j'ai reproduit l'expérience de nombreuses fois en me fondant sur l'approche d'A.V. Bobrov
3."Interactions appareil-appareil et appareil-opérateur à longues et très longues distances"- Cet article aborde les expériences menées (avec des collègues) sur la transmission de signaux « non locaux » de longue portée.

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Citation du dernier article, 3) :
Interactions appareil-appareil et appareil-opérateur à longues et très longues distances
Serge Kernbach, Vitaliy Zamsha, Yuri Kravchenko

Résumé - Ce travail décrit des expériences de type appareil-appareil et appareil-opérateur menées à de longues et très longues distances, à savoir >1 km, >100 km et >10000 km. Le cadre expérimental utilise deux types de détecteurs, fondés sur des doubles couches électriques et l'appareil IGA-1, et deux types de générateurs LED et laser. Nous avons analysé la construction de l'installation, établissant une connexion entre le récepteur et l'émetteur, et de multiples effets sont apparus. Un caractère commun d'interaction entre opérateur et appareil est inféré. Cette approche peut être considérée comme un système de communication novateur, ainsi que comme un système permettant de former des opérateurs grâce à une boucle de rétroaction objective provenant des appareils.

Voici des exemples d'émetteurs utilisés dans ces expériences :
LED Emitters
© Association of Unconventional Science
Émetteurs LED et laser

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Arkadiusz Jadczyk
Arkadiusz Jadczyk est un physicien théorique. Il est marié à la fondatrice de SOTT, Laura Knight-Jadczyk.
Le professeur Jadczyk est fasciné par les problèmes relatifs aux fondements de la théorie quantique, et par les liens de cette dernière avec la philosophie scientifique et les théories de la connaissance, de la conscience et de l'esprit. Par le passé, il a travaillé sur les méthodes algébriques et sur les fondements de la théorique quantique, sur les méthodes géométriques différentielles de la théorie des champs, sur les théories de la gravitation, sur celles de Kaluza-Klein concernant les dimensions cachées, et sur la supersymétrie, la géométrie non commutative et les fractales.
Le lecteur intéressé peut consulter son site personnel et son profil sur Research Gate.
vu ici

dimanche 8 décembre 2013

L'esprit au-dessus de tout




Il se peut que j'ai lu trop de livres humoristiques ou trop de livres qui devraient être humoristiques. Ou peut-être beaucoup de littérature non romanesque qui décrit un monde que la plupart des gens supposent fantastique. Mais je réfléchissais dernièrement au fait que savoir ne peut suffire pour identifier l'étrangeté et la dangerosité de ce que nous vivons actuellement et la malignité des dirigeants de cette époque. Sinon nous nous dirigeons de nouveau vers la période du "D'abord ils sont venus pour les communistes"*. Peut-être même avec en plus l'insulte qu'ils ne s'ennuieraient même pas à venir pour nous, car tant que nous ne progressons pas au-delà de l'analyse et du diagnostic, notre monde virtuel se conforme au leur et nous restons des colosses aux pieds d'argile. "Combattre l'Empire revient à être contaminé par sa démence", écrivait Philip K Dick en 1978, à un moment où il était facile d'abandonner le combat parce qu'il semblait déjà gagné avant d'être réellement engagé.

 (…) Donc si nous voulons faire quelque chose, comment pouvons-nous éviter le paradoxe de Dick ? Comment nous préserver et préserver les victoires que nous pourrions gagner sur la démence contagieuse de l'Empire ? Mais avant de pouvoir répondre, nous avons peut-être besoin d'apprendre de quoi nous sommes capables. Parce que l'Empire le sait et préférerait que nous n'en soyons pas conscients.

Il y a quelques semaines, j'ai découvert l'histoire de Mirin Dajo, "l'homme inviolable" dont les démonstrations ont été interdites depuis qu'un spectateur a fait une crise cardiaque en voyant l'assistant traverser son corps avec un fleuret d'escrime.

Tony Crisp écrit ceci en 1947,

Un médecin suisse, Hans Naegeli-Osjord, ayant entendu parler de la supposée capacité extravagante de Dajo, lui suggéra de l'autoriser à une recherche scientifique sur ce qui se passait quand on le transperçait. À l'hôpital cantonal de Zurich, de nombreuses personnes, dont le Dr Naegeli-Osjord, le Dr Werner Brunner, le patron du service de chirurgie de l'hôpital et plusieurs autres médecins, étudiants, journalistes observèrent et rapportèrent l'expérience. Devant eux, Dajo, torse nu, après un moment de méditation demanda à son assistant de plonger de nouveau l'épée d'acier dans son corps. Ce qui aurait dû endommager des organes vitaux, mais il n'y avait aucun dégât apparent, juste des témoins en état de choc. On demanda ensuite à Dajo s'il était possible de faire une radiographie avec l'épée en place. Il fut d'accord, marcha jusqu'à l'équipement de radio avec la lame toujours en place. Le résultat des rayons X montrait sans contestation que des organes vitaux de Dajo étaient transpercés. Dajo fut de nouveau examiné plus tard par des scientifiques de Bâle et cette fois autorisa que ce soient les médecins eux-mêmes qui le transpercent. Il n'y eut pas plus de dégâts apparents que les autres fois.
 
Jack Schwartz était un survivant de camp de concentration nazi "qui a été obligé pendant des années d'endurer de terribles souffrances de torture". Après sa libération il "stupéfia à plusieurs reprises des douzaines de médecins en enfonçant de grosses aiguilles de 15 cm de long dans ses bras sans aucune blessure ni saignement." Autre chose sur Schwartz :Sur la photo ci-dessous, un Jack Schwartz souriant s'enfonce plusieurs fois sans souffrir une grosse aiguille à repriser dans le biceps à la demande des chercheurs du laboratoire. Il pouvait à volonté arrêter et déclencher un saignement, contrôler son rythme cardiaque (arrêter son pouls), garder une cigarette incandescente sur son bras sans souffrir ni laisser de marque sur la peau. Les brûlures par les cigarettes allaient d'une simple marque rouge à des cloques selon les cas. En 72 heures toute trace de brûlure disparaissait. Bien que pratiquant ce genre de démonstrations depuis des années, les chercheurs ont remarqué que "la peau du bras de Jack est aussi douce que celle d'un bébé". Toutes ses "blessures" de perforation se refermaient immédiatement, et guérissaient complètement en devenant invisibles en 24 ou 48 heures.
 
Michael Talbot, dans L'univers Holographique, donne des exemples de troubles multiples de la personnalité pour démontrer comment la conscience, même quand elle est fragmentée au sein du même individu, crée ses propres conditions physiques. Les problèmes médicaux que possède un alter (une des personnalités de l'individu) peuvent ne pas être partagés par un autre. Le Dr Bennett Braun de Chicago a documenté un cas dans lequel toutes les sub-personnalités d'un patient sauf une étaient allergiques au jus d'orange : "Si l'homme buvait du jus d'orange quand l'une de ses personnalités allergiques était au contrôle, il développait une énorme éruption. Mais s'il basculait sur sa personnalité non-allergique, l'éruption commençait instantanément à se dissiper et il pouvait boire sans problèmes son jus d'orange." La psychiatre Francine Howland eut le cas d'un patient dissocié qui arriva à sa consultation avec un œil tout gonflé suite à une piqûre de guêpe. Elle lui prit immédiatement un rendez-vous chez un ophtalmologue, mais entre-temps, alors qu'il souffrait beaucoup et comme l'un de ses alters était une "personnalité sans sensibilité esthésique" qui ne ressentait pas la douleur, elle vit l'alter insensible se manifester. La douleur s'arrêta immédiatement et le gonflement avait disparu au moment où l'ophtalmologue l'examina une heure plus tard et ne vit aucune raison de s'en occuper et le renvoya chez lui. Le jour suivant, la personnalité insensible ayant abandonné le contrôle, le gonflement et la douleur réapparurent et il se rendit de nouveau chez l'ophtalmologue, qui appela ensuite Howland pour une explication. "Il pensait que le calendrier lui jouait des tours", dit-elle. "Il voulait simplement s'assurer que je l'avais bien appelé la veille et qu'il ne l'avait pas imaginé".
Un trauma induisant des états altérés de conscience et des personnalités dissociées montrant un fonctionnement compartimenté même au niveau biologique – où avons-nous vu cela auparavant ? Le travail de contrôle de l'esprit par l'Empire a toujours porté sur autre chose que la création de zombies. Il veut mettre à son service les capacités humaines en sommeil en les activant et en les augmentant. Le sujets "Monarque" n'ont pas été considérés comme des royalties mais comme des papillons : des créatures qui renaissent avec de nouveaux pouvoirs, à qui on disait d'être fiers de leur état et de leur corps.

Par exemple, la survivante Kathleen Sullivan décrit la programmation "Theta" comme une "énergie mentale" :
On m'a appris que c'est comme une énergie de type magnétique permettant à l'individu de faire avec de l'entraînement beaucoup de choses différentes, comme de se connecter par l'esprit à d'autres personnes fort éloignées – se trouvant même dans d'autres pays. Je pense qu'on appelle ça du "remote viewing" (visualisation à distance) – où je pouvais voir ce que faisait une personne dans un autre lieu, dans sa chambre ou quelque chose du genre. C'était à la fois une vraie programmation et une expérimentation. Avec ce qu'ils ont fait – c'est resté encapsulé dans plusieurs parties de moi, dans plusieurs états altérés. C'était beaucoup d’entraînement, beaucoup d'expériences.

Sullivan précise que ce niveau de programmation ira au-delà de la visualisation à distance, l'énergie mentale projetée servant à tuer les autres à distance. Le "laboratoire des chèvres" de Fort Bragg [base militaire américaine en Caroline du nord, NdT] était aussi un site d'entraînement pour des tueurs psychiques, selon l'auteur du livre "Les chèvres du Pentagone" [dont a été tiré un film en 2009]. On dit qu'au moins un membre des "Bérets Verts" [forces spéciales de l'armée américaine], Michael Echanis, y aurait réussi, bien que l'ancien espion médiumnique Glenn Wheaton ait dit à Ronson qu'Echanis souffrait d'un problème cardiaque. "Tout se paye, vous voyez ?" a dit Wheeler. "On doit en supporter les conséquences".

Et nous voilà donc revenu au paradoxe de Dick. L'Empire est malade et nous n'avons pas envie de participer à sa folie et de recréer son esclavage en le combattant. Mais il a fait de notre conscience une partie de sa domination et il exploite notre ignorance de nous-mêmes et notre faculté à nous maintenir dans un état de fausse faiblesse. Nous n'avons pas à vouloir arrêter des cœurs par un jet d'énergie mentale – c'est leur domaine – mais nous devons savoir qu'il nous est possible de le faire, même si cela semble invraisemblable. Alors c'est là que nous devons tenter de faire mieux. 
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mardi 19 novembre 2013

"Nous avons peur de ce qui nous dépasse"


Didier Van Cauwelaert est un écrivain à succès : Prix Goncourt, Grand prix du Théâtre de l'Académie française, il a également obtenu le prix Science-Frontières de la vulgarisation scientifique. Didier Van Cauwelaert a aussi participé à de nombreuses expériences avec des chercheurs renommés sur les états modifiés de conscience et les pouvoirs de la pensée. Il publie le Dictionnaire de l'impossible, chez Plon.
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lundi 18 novembre 2013

Perception du cerveau : il voit des choses, mais pas nous

 

Le cerveau Notre cerveau est un petit cachottier. Il paraît qu'il perçoit en permanence des tas de choses qu'il ne daigne pas partager avec nous. Il en ferait même ses propres interprétations, comme s'il savait mieux que nous ce qui valait la peine d'être vu. 
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lundi 28 octobre 2013

Google a été développé par la CIA via un fonds américain de capital-investissement appelé In-q-tel


Un article paru en 2006 donc de bien avant l’affaire PRISM et Snowden nous révelait déjà que Google avait été financé via un fond d’investissement appelé In-Q-Tel. Ce capital-investissement à but non lucratif créé et géré par la CIA.

Nous aurions dû voir l’arnaque venir depuis longtemps…

In-Q-Tel1 (IQT ou In-Q-It), à l’origine appelé Peleus (Pélée), est un fonds américain de capital-investissement à but non lucratif créé et géré par la Central Intelligence Agency. Son siège social se trouve à Arlington en Virginie à proximité de Washington DC, la capitale des États-Unis.

Sa mission est de repérer et financer des entreprises concevant des technologies commerciales originales pouvant être adaptées à la communauté américaine du renseignement.

In-Q-Tel prend des participations stratégiques dans des entreprises technologiques de pointe, notamment des startups liées à la collecte, l’analyse et le traitement de l’information, et donc en lien avec le renseignement. Les participations permettent souvent d’avoir un siège au conseil d’administration et donc de connaître et de suivre les évolutions technologiques des entreprises.

Sa politique d’investissement massif et sans recherche de profits en fait un partenaire privilégié pour les entrepreneurs des domaines de pointe.

Parmi ses investissements, se trouvent et se trouvaient notamment Facebook (réseau social), Convera (logiciel), Inxight (recherche d’information et traitement automatique des langues), Tacit Software (logiciel), Attensity (traitement automatique des langues), Nanosys (nanotechnologie), Keyhole (Google Earth) et Gemalto (carte à puce), Palantir Technologies (visualisation de données), Recorded Future (analyse prédictive).
Wikipedia 
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mercredi 23 octobre 2013

L’immortalité est prévue pour 2045, vous pourrez télécharger l’intégralité de votre esprit dans un ordinateur



L’immortalité est prévue pour 2045, vous pourrez télécharger l’intégralité de votre esprit dans un ordinateur

Dans seulement
30 ans, les humains seront capables de télécharger leur esprit en totalité vers des ordinateurs pour devenir numériquement immortels. Les parties biologiques de nos corps seront remplacées par des parties mécaniques et cela pourrait se produire dès 2100. C’est ce qu’a affirmé Ray Kurzweil, director of engineering chez Google, au Global Futures 2045 International Congress de New York au cours du dernier weekend. Cette conférence était organisée par le milliardaire russe Dmitry Itskov, et visait à décrire à quoi ressemblerait le monde en 2045.

Il y a été beaucoup question de la «
singularité technologique», un concept selon lequel la civilisation humaine connaitra une croissance technologique d’un ordre supérieur à partir d’un point hypothétique de son évolution technologique. Cette singularité est aussi assimilée à une immortalité digitale parce que l’intelligence et le cerveau d’une personne pourront être conservés pour l’éternité, même après son décès. Selon l’écrivain de science fiction Vernor Vinge, ce phénomène va commencer en 2030, mais Kurzweil estime qu’il débutera plutôt en 2045.

« Nous allons devenir de plus en plus non-biologiques, au point où les parties non-biologiques domineront et que les parties biologiques ne seront plus importantes. En fait, la partie non biologique, la partie machine, sera si puissante qu’elle pourra totalement modeler et comprendre la partie biologique. Du coup, même si cette partie biologique était retirée, cela ne ferait aucune différence. (…) Nous aurons également des corps non biologiques – nous pouvons créer des corps virtuels et une réalité virtuelle aussi réaliste que la réalité réelle », a expliqué Kurzweil.

Il a donné l’exemple des recherches actuelles dans le domaine de la médecine et les progrès réalisés pour remplacer certaines fonctions biologiques, comme l’implant cochléaire qui est fixé sur le nerf cochléaire du cerveau et qui le stimule pour permettre au patient malentendant de retrouver l’ouïe.

Kurzweil a affirmé qu’étant donné le nombre de calculs nécessaires pour simuler l’intelligence humaine, nous serions capables de développer cette intelligence par un facteur de un milliard. Il a fait référence à la loi de Moore, qui permet à des ordinateurs de doubler leur capacité tous les deux ans en moyenne, et il a donné pour exemple les impressions en 3D et les avancées récentes dans le domaine du séquençage de l’ADN.

Il a indiqué que tout ce processus avait déjà débuté avec la création des «avatars», dans lesquels les gens s’identifient subjectivement. « Mais dans le futur ce ne sera pas une petite image dans un
environnement virtuel que vous regarderez. Vous le ressentirez comme si c’était votre corps, et que vous étiez dans cet environnement, et que votre corps était le corps virtuel et il pourra être aussi réaliste que dans la réalité. Nous serons donc capables de changer de façon routinière de corps, mais aussi d’environnement, très rapidement. Si nous avions une extension de vie radicale, nous nous lasserions rapidement et nous ne pourrions plus trouver de choses nouvelles à faire et de nouvelles idées. Avec l’extension radicale de la durée de vie, nous allons connaitre une expansion de vie radicale. Nous aurons des millions d’environnements virtuels à explorer qui vont littéralement étendre nos cerveaux. Actuellement nous n’avons que 300 millions de modèles organisés selon une grande hiérarchie que nous créons nous-mêmes. Mais cela pourrait devenir 300 milliards ou 300 trillions. La dernière fois que nous avons étendu le cortex frontal, nous avons créé le langage, l’art et la science. Pensez seulement aux sauts quantitatifs que nous ne pouvons même pas imaginer encore aujourd’hui et que nous réaliserons lorsque nous développerons encore notre cortex ».

(pensez à activer les sous-titres en cliquant sur le bouton, puis « traduire les sous-titres » et choisir « français »)    
source
Source : Express.be

Canada : 90% des scientifiques fédéraux se disent muselés

Près de 25 pour cent des scientifiques à l’emploi du gouvernement fédéral affirment qu’on leur a demandé d’omettre de l’information ou de la modifier pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la science, révèle un sondage réalisé pour l’Institut de la fonction publique du Canada.

Et la très grande majorité des scientifiques, soit 90 pour cent, ne se sentent pas libres de parler de leurs travaux aux médias, ont-ils confié en répondant au coup de sonde mené par la firme Environics en juin dernier.


Ces données ont été révélées lundi par le syndicat qui représente le plus grand nombre de scientifiques au Canada employés par le gouvernement fédéral.

Quelques cas de scientifiques qui se disaient muselés par le gouvernement avaient déjà été rapportés. Mais le syndicat disait vouloir connaître l’ampleur du phénomène.

Les constats s’accumulent dans le rapport et montrent l’inquiétude des employés qui ont répondu au questionnaire.

La plupart (86 pour cent) croient que si leur ministère prenait une décision susceptible de nuire à la santé ou à l’environnement, et qu’ils décidaient de la dénoncer ou d’en parler ouvertement, ils feraient face à des représailles ou à de la censure.

Le rapport, intitulé «Coup de froid sur la science publique», a été commandé après plusieurs incidents lors desquels des scientifiques ont rapporté avoir été bâillonnés, avance le syndicat.

«Les scientifiques fédéraux vivent dans un climat de peur», a déclaré le président de l’Institut de la fonction publique du Canada, Gary Corbett.

Environ 37 pour cent d’entre eux affirment aussi qu’on les a empêchés de répondre à des questions du public et des médias au cours des cinq dernières années.

Pour eux, cela signifie que le public ne sait pas réellement ce qui se passe, ce qui est décidé et pourquoi.

«La science est écartée du processus décisionnel», a commenté pour sa part Peter Bleyer, chef des communications et politiques à l’Institut.

Et la peur de représailles serait bien présente, rapportent les employés fédéraux.

«La haute direction s’attend à ce que les fonctionnaires se fassent accroire qu’ils sont là pour donner sans crainte de bons conseils aux décideurs. En réalité, exprimer la moindre réserve à propos d’un plan d’action déjà choisi peut se retourner brutalement contre vous», a rapporté un répondant au sondage.

Les gens de la science sondés ne peuvent mettre le doigt sur le moment précis où les choses ont changé. Mais ils disent que la situation dénoncée a récemment empiré, ou ils relient les changements à la mise en place des nouvelles directives de communication et à l’actuel gouvernement conservateur.

Un peu plus de 4000 scientifiques de la fonction publique ont répondu au sondage en ligne en juin 2013, soit 26 pour cent des quelque 15 000 qui sont employés par le fédéral. La marge d’erreur du sondage est de plus ou moins 1,6 pour cent, 19 fois sur 20.

La firme Environics a indiqué qu’elle avait obtenu un bon échantillon, dans les provinces et aussi dans les différents ministères et agences.


Quant au gouvernement, contacté pour réagir au sondage, il a choisi d’éviter de le mentionner.

Il a plutôt fait valoir, par courriel, ses «investissements record» dans le domaine de la science.

«Ainsi, le Canada est au premier rang dans les pays du G-7 pour le soutien à la recherche et au développement dans les collèges, les universités et les autres établissements», a fait valoir le bureau du ministre d’État de la Science et de la Technologie, Greg Rickford.

Mais pour le Nouveau Parti démocratique (NPD), le constat est troublant.

Le député Robert Aubin note que de nombreux scientifiques se sont déjà vus montrer la porte dans le cadre des compressions budgétaires.

«Que ceux qui restent disent qu’ils n’ont pas l’impression d’avoir cette liberté d’émettre les avis ou les conclusions de leurs propres recherches, c’est pour le moins inquiétant», a-t-il dit.

Même son de cloche au Bloc québécois.

«Ce n’est pas surprenant de la part d’un gouvernement qui veut tout contrôler, qui veut tout cacher», tranche pour sa part le chef du Bloc québécois Daniel Paillé, en réaction au sondage.

Source :
The Huffington Post.ca

dimanche 20 octobre 2013

Les scientifiques ont découvert la substance la plus mortelle jamais rencontrée par l'Homme


 
Oubliez l'anthrax et le gaz sarin. Des scientifiques ont découvert un nouveau type de toxine qui serait la substance la plus mortelle sur Terre jamais rencontrée. Dans un souci de santé public, tous les secrets de cette substance ne seront pas révélés...

La
toxine botulique (aussi connue sous le nom de botox) est un poison bien connu des médecins et scientifiques. Cette toxine hautement dangereuse est produite par la Clostridium botulinum, la bactérie responsable du botulisme. C'est la substance chimique la plus mortelle pour l'homme, qui dépasse bien largement le cyanure puisqu'elle est à peu près 40 millions de fois plus toxique.

Et quand les scientifiques disent qu'elle est mortelle, ils ne plaisantent pas : elle a pour effet de bloquer les réactions chimiques qui activent les terminaisons nerveuses, causant le botulisme et une mort par paralysie. Il suffit d'une injection de deux milliardièmes de cette substance ou d'en inhaler ne serait-ce que 13 milliardièmes pour tuer un adulte.
Jusqu'à présent, les scientifiques avaient découvert 7 types différents de cette toxines et les avaient répertoriés. Mais depuis peu, les chercheurs ont fait une autre découverte : il existe un huitième type, appelé le type H et il est bien sûr tout aussi mortel que les sept types précédents. Et pour la sécurité de tous, les scientifiques à l'origine de cette découverte ont décidé de censurer le patrimoine génétique de la bactérie qui produit cette substance jusqu'à nouvel ordre.

Une censure qui tiendra tant que les chercheurs n'auront pas entièrement décodé la séquence génétique de la bactérie et n'en auront pas tiré une antitoxine. De plus, si le patrimoine génétique venait à être rendu public, il pourrait être synthétisé et utilisé pour des actes de terrorisme bactériologique.


On est à la fois fascinés et effrayés par cette découverte : les scientifiques découvrent toujours de nouvelles choses au fil du temps et c'est vraiment passionnant. Mais à côté de ça, ça nous rappelle que ces découvertes peuvent ensuite être transformées en armes bactériologiques et utilisées pour faire du mal... Pensez-vous que les scientifiques ont eu raison de garder secret l'ADN de la bactérie produisant cette toxine botulique ?

http://dailygeekshow.com/2013/10/18/tremblez-humains-des-scientifiques-ont-decouvert-la-substance-la-plus-mortelle-jamais-rencontree-par-lhomme/ source