Un jour, j’irai vivre en Théorie parce qu’il paraît qu’en Théorie, tout va bien. (Les mots surpendus)

dimanche 28 juillet 2013

Le commerce des fœtus avortés : l’oligarchie maquillée aux cadavres

Le commerce des fœtus avortés : l’oligarchie maquillée aux cadavres
 
 
 
237px-Tubal_.jpgMalgré la crise, le commerce du luxe et du culte de l’apparat ne s’est jamais aussi bien porté. Ainsi, l’ultra-capitalisme dominé par une oligarchie cosmopolite sans plus aucun sens de la morale ne recule même plus devant l’utilisation à des fins cosmétiques de bébés avortés ou de peaux de prisonniers exécutés. Mais cette élite de l’argent encourage aussi des trafics d’embryons à des fins « esthétiques ». Quand la beauté de quelques-uns repose sur la mort des autres.
Jusqu’à peu, les informations sur l’utilisation de fœtus dans l’industrie cosmétique et dans la recherche alimentaire avaient été cantonnées aux associations « pro-life » américaines ou a des groupements européens anti-avortement qui fustigeaient des pratiques totalement méconnues du grand public.
Rares sont les médias qui osent aborder un domaine aussi scandaleux et répugnant de peur d’être critiqués de faire le jeu de ce milieu très politiquement incorrect des partisans de la révision des lois autorisant le recours à l’avortement. Ce droit faisant désormais partie des législations protégeant le « droit des femmes à disposer librement de leurs corps ». Il paraît cependant nécessaire d’éclairer le public sur des pratiques commerciales stupéfiantes et inadmissibles qui font de la tragédie humaine une source de plantureux bénéfices. Une information ne peut être dissimulée sous prétexte qu’elle donnerait des arguments à des mouvements anti-avortement.
En 2005, Le journal britannique The Gardian avait déjà dévoilé la vente par des sociétés de biotechnologies chinoises de collagène provenant de prisonniers exécutés ainsi que sur des fœtus avortés. Le collagène, une protéine fibreuse que l’on retrouve en abondance dans la peau, les tendons et les os, était donc prélevé sur les morts et les embryons et exportés via Hong-Kong au Royaume-Uni. Certaines sociétés de cosmétiques commercialisaient le collagène de la Mort dans toutes l’Europe. Ce n’est que l’an dernier que la Commission européenne (soit plus de sept ans après avoir été avertie de ce problème) a légiféré sur le commerce du collagène en seringue provenant des industries du collagène fœtal.
Bien qu’apparemment interdite en Europe, la crème anti-ride au fœtus n’en reste pas moins disponible via le net ou en dehors de l’U.E. Ainsi, après avoir démontré le pouvoir régénérant du collagène humain, des chercheurs suisses de l’Hôpital universitaire de Lausanne se sont associés à une firme basée aux Etats-Unis, Neocutis. Elle est devenue la première compagnie à commercialiser la crème à base partiellement de fœtus humain (appelé désormais « molécule PSP ») et propose par exemple son produit « contour des yeux » au prix de 85 $. Du cadavre sous l’œil en quelque sorte…. A noter pour la petite histoire que la mention « n’a pas été testé sur les animaux » figure sur la crème d’embryon mort…
Mais le commerce des fœtus est loin d’être embryonnaire ; après les cosmétiques, voici l’alimentaire. Senomyx, une société partenaire notamment de la firme PespsiCo, utiliserait aussi de l’extrait de fœtus. Sa molécule phare HEK-293 (pour Human Embryonic Kidney ) servirait de « fixateur de goût » à la création de nouvelles boissons « cola » pour le géant américain (bien qu’aucune trace de fœtus ne se retrouve dans le Pepsi, les recherches visant à « donner du goût » à ce dernier produit inclurait l’utilisation de l’ « HEK »).
Goût de mort, crème de fœtus… on a peine à y croire. Pourtant, Senomyx tente d’une curieuse façon de nous rassurer en disant que la découverte de sa molécule s’était faite dès le début des années 1970 par un « scientifique » néerlandais qui l’avait extraite d’ « un fœtus apparemment en bonne santé légalement avorté suivant la loi néerlandaise » (sic).
Tout étant légal, circulez, il n’y a rien à voir. Un sénateur, R. Shortey, s’était ému de cette histoire de Pepsi flirtant, même indirectement, avec le commerce des embryons, en déposant un texte l’interdisant. Une commission présidentielle a pourtant confirmé l’an dernier la légalité de l’utilisation et du commerce des cellules prélevées sur des embryons en la qualifiant d’ «opérations commerciales ordinaires « (S.E.C. Décision du 28/02/2012). « Business as usual ».
La Chine, son capitalisme débridé et les USA et ses entreprises au-dessus des lois ne s’avèrent pas des nouveautés dans le commerce de tout ce qui rapporte du dollar à n’importe quel prix. Malheureusement, il semble que ce commerce de peaux et de bébés avortés n’ait plus aucune limite géographique et traverse les frontières de l’imaginable.
En Ukraine, des cliniques des régions pauvres de Donetsk et de Kharkiv exploitent depuis au moins une dizaine d’années un commerce illégal de fœtus vers des salons de beauté moscovites. Les cliniques ukrainiennes incriminées n’hésitent pas à payer environ 150 € des mères porteuses qui seront avortées sans aucun contrôle sanitaire ni dépistage de maladie tel que le SIDA ou l’hépatite. Dans un second temps, ces cliniques vendraient les fœtus 7500 € à des salons promouvant une « thérapie fœtale » pour oligarques vieillissants prêts à payer 20 000 $ pour un tel traitement.
Dans la région de Sverdlovsk (Oural), c’était la découverte fortuite par un pêcheur, en juillet 2012, du corps de 248 fœtus issus apparemment d’avortements déposés dans quatre barils en plastique de 50 litres qui suscitait des questions sur ce business de la Mort et la potentielle utilisation de ces petits cadavres dans une quarantaine de cliniques de beauté .
Evidemment, ce commerce est totalement illégal et combattu mais pour qui l’argent pleut a verse, tout peut se négocier à l’ombre.
Oui, l’horreur n’a pas de nationalité et n’a pas de culture. Tous les cas évoqués ont au moins un point commun : l’utilisation de la misère humaine la plus épouvantable par de dévoués dévoyés. Ces intermédiaires payés par cette classe de ploutocrates, d’oligarques et de riches profiteurs de tous bords. Cette classe d’élites économiques et de parvenus qui n’hésitent pas à financer l’immonde pour combler leurs rides et aller montrer leur nouveaux visages aux extraits de morts dans les dîners mondains et les réceptions prestigieuses. Loin de la réalité des populations qu’ils exploitent désormais même post mortem.
En attendant, ces clients de cliniques de la mort ou ces multinationales de la honte dirigent ce monde en crise et en guerre comme ils se soucient des fœtus des mères avortées et des condamnés à mort chinois. Ces apatrides d’un capitalisme cannibale ne valent guère mieux que d’être considérés comme des parasites et des nécrophages.
Plus les populations se meurent, plus ils s’engraissent. Et camoufler leurs visages avec de la poudre de bébés morts ne leur évitera pas de sentir que, bientôt, ce sont peut être les peuples qui auront leurs peaux. N
 
 
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Source: http://french.ruvr.ru/2013_07_26/Le-commerce-des-f-tus-avortes-l-oligarchie-maquillee-aux-cadavres-1269/

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