Georges Orwell s’approche de plus en plus de la réalité. Aux
Etats-Unis, les banques essayent de nouvelles méthodes pour se
renseigner sur la solvabilité d’une personne. La dernière en date ?
Regarder de près les profils Facebook des demandeurs de prêts.
Outre-Atlantique, certains instituts considèrent les réseaux sociaux
comme un indicateur de solvabilité. Ainsi, les banques scrutent le
nombre d’amis et la fréquence d’interaction du client sur les réseaux
sociaux via une entreprise spécialisée dans le domaine. La société
Lendo, spécialiste du prêt envers les pays émergent n’hésite pas à aller
plus loin. Si dans vos amis se trouvent un mauvais payeur, alors la banque refusera de vous accorder un prêt. Rien que ça.
.
Une méthode peu appréciée
Ces nouvelles méthodes créent l’indignation chez les associations de
consommateurs. En effet, d’un point de vu juridique, rien ne permet aux
banques d’accorder ou non un prêt à une personne par rapport à ces
données sur les réseaux sociaux. « C’est le Far-West des données
financières, s’inquiète Jeff Chester, directeur du Centre pour une démocratie numérique,
Il n’y a aucune règle. » En revanche, rien n’oblige non plus aux
banques d’argumenter leurs refus concernant l’obtention d’un prêt. La
loi américaine est assez floue sur le sujet, ce qui exaspère les
associations de consommateurs. A noter que ce type de fonctionnement
devrait commencer à voir le jour en Europe.
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