|
Qui détient l’information détient le pouvoir
Auteur: C.R.O.M.
Lorsqu’on devient conscient de la situation mondiale
actuelle, on cherche une échappatoire. Quoi de plus normal? Mais
avez-vous remarqué que plus les chercheurs se sentent impuissants face à
l’Ordre Mondial liberticide, plus ils se réfugient sur Internet?
Dégoûtés du combat politique, les nouveaux dissidents se perdent sur la
Toile, débattent sur les forums, signent des pétitions anti-N.O.M. et
recherchent l’information vraiment «libre», qui leur donnera
l’impression d’être en dehors du panier de crabes. Mais le panier de
crabes, c’est Internet! Difficile à accepter, car Internet facilite tant
la vie et tout le monde y a librement accès. Et pourtant... À ceux qui
sont faits prisonniers du filet, nous avons l’âme solidaire. À ceux qui
répètent depuis des années qu’Internet est le dernier espace de liberté,
nous allons démontrer le contraire.
Demandons-nous qui a créé Internet et dans quel but.
Vous avez probablement déjà entendu parler de la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency
– Agence pour les projets de recherche avancée dans la défense).
Chargée du développement des nouvelles technologies destinées à l’armée,
la DARPA est à l’origine de nombreuses technologies dont l’impact a été
immense dans le monde entier. Citons par exemple les réseaux
informatiques, dont Arpanet, ancêtre d’Internet. Internet est donc né
dans le département de la Défense de l’armée américaine, ce qui n’est
pas anodin. C’est une arme de guerre qu’on a rendu publique.
Les origines historiques de la DARPA remontent à la création à partir de 1940 du National Defense Research Committee
(Comité de recherche sur la défense nationale). La création de ce
comité fut motivée par le lancement du satellite soviétique Spoutnik en
1957 – un coup dur pour les États-Unis qui, à l’instar de l’ennemi
russe, s’étaient lancés dans la conquête de l’espace. Ainsi, le 7
février 1958, le président Eisenhower signe la directive donnant
naissance à la DARPA, avec pour objectif que la technologie de l’armée
américaine soit toujours supérieure à celle de ses ennemis.
Pensez-vous qu’un tel organisme partagerait ses armes avec la terre
entière, mû par un sentiment irrésistible d’altruisme? Pensez-vous que
l’armée américaine se soucie d’apporter la liberté aux citoyens du
monde, comme elle le prétend? Si oui, alors vous ne disposez pas de
toutes les données. Au nom de la démocratie, de la liberté et des droits
de l’homme, Oncle Sam est prêt à utiliser n’importe quelle arme, aussi
pernicieuse soit elle, et à outrepasser toutes les conventions
internationales pour soumettre les résistants à son Ordre Mondial.
Nous allons le voir, toute découverte technologique issue de la
DARPA a pour but le contrôle du cheptel humain. Contrôle des corps, mais
surtout des consciences.
Vous savez que dans la recherche technologique, l’armée a environ 50
ans d’avance sur les technologies rendues publiques. Ce qui signifie
que lorsqu’elle choisit de proposer une technologie au grand public,
c’est qu’elle en a le contrôle, et qu’elle a parfaitement mesuré
l’opportunité d’une telle décision.
Même si son mandat est principalement militaire, et que ses
découvertes doivent par conséquent demeurer secrètes, plusieurs des
projets de la DARPA ont trouvé des applications très répandues dans le
domaine civil. Énumérons brièvement ces technologies afin de comprendre
pourquoi on nous les a offertes.
LES DOMAINES DE RECHERCHE
Outre Internet, la DARPA est à l’origine du système GPS que nous
utilisons quotidiennement aujourd’hui et qui permet notre localisation
quasi instantanée.
On ne voit pas forcément le lien entre la DARPA et une course automobile. Pourtant ce lien existe. Le DARPA Urban Challenge
(Défi urbain de la DARPA) met en compétition des véhicules, dont les
équipages s’affrontent à Victorville, en Californie. Mais ce ne sont pas
des pilotes humains qui conduisent ces véhicules, ce sont des ensembles
extrêmement sophistiqués, composés de GPS, senseurs, détecteurs,
caméras et ordinateurs, le tout installé dans des véhicules
conventionnels. Ces robots dotés d’une intelligence artificielle doivent
pouvoir trouver leur chemin parmi des milliers d’itinéraires possibles
en évitant tous les obstacles non-référencés sur une carte, parvenir à
leur objectif, puis revenir au point de départ en toute sécurité. Cela
sans intervention humaine.
Ordinateurs de bord, GPS et pilotes automatiques sont parmi les
nombreuses retombées de cette compétition dans notre vie de tous les
jours, sous la forme d’automatismes de plus en plus sophistiqués.
Une interface neuronale directe (ou BCI pour Brain-Computer Interface)
est, comme son nom l’indique, une interface de communication directe
entre un cerveau et un ordinateur. Officiellement, ces systèmes peuvent
être conçus pour assister, améliorer ou réparer des fonctions humaines
de cognition ou d’action défaillantes. Mais bien sûr, on peut s’attendre
à ce que dans un futur proche, cette technologie soit proposée (ce qui veut dire imposée)
à tous. Lier la pensée humaine à la machine est un but poursuivi par la
DARPA depuis sa naissance. C’est un processus en cours d’aboutissement.
La recherche en matière de robotique occupe énormément la DARPA. 7
millions de dollars du budget global de l’agence nationale de recherche
militaire seront alloués cette année à un projet baptisé Avatar.
Ce projet consiste à mettre au point des interfaces et des algorithmes
qui permettraient à l’homme de travailler en partenariat avec un robot
semi-autonome, lequel, à terme, servirait de substitut au soldat. On est
encore loin du film hollywoodien, dans lequel les avatars sont créés à
partir de l’ADN des militaires, mais on s’en rapproche à grands pas. Ces
bipèdes entièrement mécanisés seront contrôlés par des soldats se
trouvant à plusieurs kilomètres de l’endroit de la mission.
Ce projet n’est qu’une étape de plus dans l’intense recherche robotique menée par la DARPA. Citons par exemple l’Alpha dog,
un chien robotisé capable de transporter 400 kilos de matériel sur plus
de 30 kilomètres tout en suivant les ordres de son maître humain. Ou
encore Cheetah, le robot quadrupède le plus rapide au monde,
capable d’atteindre la vitesse de 30 km/h grâce à la flexibilité de sa
colonne vertébrale. Il est pour l’instant alimenté par une pompe
hydraulique extérieure, mais des essais sont prévus pour le rendre
autonome. L’agence américaine travaille également sur le premier
exosquelette motorisé militaire, qui pourra être utilisé dans un proche
avenir. De quoi emplir notre monde de robots de toutes sortes.
Les recherches sur les applications de la mémoire holographique vont
donner naissance à «l’ordinateur du futur.» La mémoire holographique
est une technique de mémoire de masse utilisant l’holographie pour
stocker de hautes densités de données dans des cristaux ou des polymères
photosensibles. Elle est souvent désignée comme étant la prochaine
génération de stockage optique des données. Cette brève présentation,
non exhaustive, du travail de l’agence qui nous intéresse montre au
lecteur que toutes ces technologies vont dans le même sens: la
robotisation totale de l’humanité.
POURQUOI TOUTES CES RECHERCHES?
Les frais d’administration de la DARPA paraissent réduits au
maximum, le personnel permanent étant peu nombreux et renouvelé
rapidement (5 ans en moyenne). Le budget semble donc pour l’essentiel
consacré au financement des études et des programmes. Mais lorsqu’un
projet intéresse un acteur extérieur, celui-ci participe à son
développement. Il est donc pratiquement impossible d’avoir une idée
précise des sommes investies. La DARPA ne fait quasiment rien elle-même.
Elle sous-traite les recherches et le développement à de multiples
contractants. Les laboratoires universitaires et les entreprises qui
travaillent avec l’agence américaine s’engagent à une certaine
confidentialité. La DARPA a des antennes sur tous les continents, cela
va de soi. Ce qui signifie que vous pouvez être en train de travailler
pour la DARPA, et donc pour l’armée américaine, sans même le savoir.
Surtout si vous êtes dans le domaine de la recherche scientifique, de
l’informatique ou tout simplement en milieu universitaire. Habile,
n’est-ce pas? La question à se poser si l’on ne veut pas devenir un
agent inconscient est «D’où vient l’argent?» Mais il est difficile
d’obtenir la réponse.
Faites un effort de réflexion, et vous découvrirez que dans un futur
proche, l’armée fera converger toutes ces technologies. Ce qu’elle est
déjà en train de faire. Ainsi, après avoir accoutumé le public à ces
différentes technologies, elle les retournera contre lui. Internet, GPS,
téléphone portable, etc., le tout est déjà en un. Il ne sera bientôt
plus possible de se passer du téléphone portable. Bien sûr, il y a
toujours un rebelle qui affirme s’en passer très bien, et ce depuis
toujours. Mais il représente une espèce en voie de disparition. Regardez
les jeunes générations. Toute leur vie affective et sociale passe par
la sphère technologique. S’en extraire, c’est se désocialiser.
Aujourd’hui, rejeter la technologie, c’est être automatiquement
marginalisé, et ça le sera toujours davantage. Par exemple, le jour où
il n’y aura plus de texte sur les affiches, mais plus que des
pictogrammes à flasher avec le smartphone, celui qui
n’aura pas l’outil chutera au niveau de l’analphabète. Pire encore,
parce que les banques s’intéressent de plus en plus aux micro-payements
par téléphone portable, on ne pourra bientôt plus acheter sans disposer
d’un téléphone portable, l’argent liquide étant amené à disparaître.
Mais pourquoi les «déconnectés» sont-ils si dérangeants? Pourquoi
une telle obsession à imposer la technologique à tous? La réponse est
simple: elle permet de tracer les individus. Tout ce qui passe par la
technologie est labélisé «sous contrôle américain». Qui détient
l’information détient le pouvoir, n’est-ce pas? Qui mieux que l’armée
américaine le saurait? En disposant de toutes ces données vous
concernant, elle contrôle votre vie entière. Vous craignez la puce, dont
on parle tant sur Internet? Avec le téléphone nouvelle génération, on
peut connaître vos amis et vos fréquentations; avec le GPS, votre
localisation et vos déplacements; avec Internet, vos centres d’intérêts
et vos préoccupations; avec la connexion à votre compte en banque, votre
pouvoir d’achat. Toutes ces données peuvent être enregistrées et
utilisées pour effectuer des sondages ou renseigner autrui sur
vous-même. Ou encore on peut vous adresser personnellement une publicité
correspondant exactement à votre profil. Si vous commettez une erreur,
il n’est pas difficile de vous couper toute ressource. Ce qui fait dire à
Finkielkraut: «Je n’ai pas de téléphone portable, je ne veux pas être
contrôlé.»
On pourra toujours objecter que personne n’a le temps de
s’intéresser à ces données. C’est faux. Hormis les systèmes tels
qu’Échelon ou autres, qui enregistrent et trient automatiquement toutes
les données «suspectes», des agents sont payés pour le faire. Prenez
l’exemple du DCRI (fusion de la DGCE et des RG) en France, qui emploie 5
000 agents répartis dans sept zones géographiques sur le territoire
national. Chacune de ces zones représentent une plateforme de contrôle
ayant directement accès à toutes les conversations téléphoniques et à
tous les SMS et emails qui s’échangent en France. Je vous laisse
imaginer l’organisme américain équivalent.
La convergence technologique n’étant qu’à ces débuts, on risque de
voir se réaliser plus vite que prévu la prophétie de Rudolf Steiner: «À
partir de 2200, on verra apparaître une interdiction de penser. Cette
interdiction viendra d’Amérique.» Celle-ci se manifestera en fait par
une nouvelle façon de penser. La pensée humaine sera littéralement
reliée à Internet, et ce soit via des interfaces neuronales, soit par la
simple force du réseau global.
QU’EST-CE QUE LA PENSÉE?
Rudolf Steiner disait que «la pensée est de l’électricité.» D’après
plusieurs clairvoyants, les pensées se manifestent sous forme d’ondes
électriques traversant la sphère mentale de l’humanité. Plus une pensée
est émise de façon claire, plus l’onde lui correspondant sera précise.
Cette onde, entrant en contact avec le corps mental d’une personne,
pénètre ce dernier, qui accepte l’onde, à moins qu’il soit en mesure de
la repousser en répondant par une onde équivalente. A contrario, une
idée confuse émettra une onde floue, qui se dissoudra rapidement. C’est
pourquoi l’orateur qui a confiance en ce qu’il affirme est beaucoup plus
convainquant que celui qui répète passivement ce qu’il a appris d’un
autre.
Imaginez maintenant une onde de pensée nourrie par plusieurs
personnes différentes. Elle va gagner en force. C’est le cas d’une
pensée de groupe. Plus le nombre de personnes qui entrent en sympathie
avec une idée est élevé, et plus l’onde correspondant à cette idée est
facile à communiquer. Elle peut même devenir irrésistible, comme on
l’observe dans certains mouvements de masse.
Mais revenons à Internet. Le même procédé entre en jeu avec des
ondes électromagnétiques. Toute l’énergie mentale que vous émettez
lorsque vous êtes devant votre écran n’est pas perdue. Elle rencontre
les ondes issues de l’ordinateur et les nourrit. Les circuits
électromagnétiques gagnent alors en puissance et deviennent les canaux
de votre pensée. Au lieu de capter les ondes éthériques (c’est-à-dire
les ondes électriques naturelles), votre pensée surfe sur les ondes électromagnétiques. C’est, bien sûr, au mouvement de la pensée que fait référence l’expression surfer sur Internet.
Plus on nourrit les ondes de la machine, plus on renforce la Toile, qui
devient un enclos pour la pensée. Imaginez la force mentale accumulée
par des millions d’internautes partout dans le monde. Ce n’est pas
nécessairement une force qualitative, mais c’est très certainement une force quantitative. Comment garder une pensée libre et indépendante devant cette force?
C’est pourquoi nous renvoyons dos à dos internautes attestataires et
internautes contestataires, l’important étant de nourrir le réseau, qui
est indifférent aux pensées mêmes des utilisateurs d’Internet. Militer,
contester et même s’informer sur Internet est tout à fait illusoire.
Nous l’avons souvent démontré, la pensée humaine est littéralement
attaquée par l’informatique. D’abord parce que les rayonnements de
l’ordinateur, et plus particulièrement ceux du microprocesseur, nuisent
au fonctionnement de la glande pinéale, qui est le siège de la
conscience.
Ensuite, parce que la capacité de réflexion est affectée par la
machine. Au lieu de construire un raisonnement, par association d’idées
(mouvement actif), l’internaute subit une réflexion préconstruite, à
travers les liens qui le mènent d’une page à l’autre. Il développe une
pensée passive, dite «lunaire.» Cette passivité le rend toujours plus
vulnérable aux ondes électromagnétiques décrites plus haut.
Passé un certain temps devant l’ordinateur, l’homme moderne n’aura
bientôt plus aucune pensée n’appartenant pas au réseau global. Mais il
ne s’en rendra pas compte. C’est la véritable pensée unique, présentée
bien sûr sous un très beau jour. D’aucuns l’accueillent déjà avec
enthousiasme en s’écriant «C’est le progrès!» Alors que chacun est
littéralement interné sur Internet. Après la camisole physique, puis la
camisole chimique, voici la camisole psychique.
Les êtres humains pourront accéder à la connaissance totale, à tout
moment, en toute liberté. Mais la pensée sera guidée d’une main de fer à
travers LA connaissance unique, débarrassée de toutes les idées
dérangeantes pour le système. Et qui décidera du contenu de cette
connaissance? Le pouvoir qui censure Internet, c’est-à-dire l’armée
américaine. Quoi que l’on puisse croire, on n’a jamais vu autant de
censure qu’à l’ère d’Internet.
LE CONTRÔLE DU NET
Etant à la base du concept d’Internet, la DARPA continue à «se
sentir largement responsable de la protection d’Internet», dixit son
directeur, Regina Dugan. Et donc va augmenter de moitié son budget
consacré à la cybercriminalité au cours des cinq prochaines années, soit
pour cette année une augmentation d’environ 200 millions de dollars.
Imaginez ce qu’on peut faire avec une telle somme.
Ce n’est bien sûr pas un hasard si Regina Dugan, jusqu’alors à la
tête de la DARPA, vient de signer chez Google. Diplômée d’un doctorat en
ingénierie mécanique, elle occupait le poste de directrice au sein de
l’organisation de recherche et développement de l’armée américaine
depuis juillet 2009. Spécialisée dans les questions de cyber sécurité,
Regina Dugan est une avant-gardiste des nouvelles technologies.
Si la lutte contre le terrorisme a permis de produire le Patriot Act
et autres lois liberticides, la lutte contre la cybercriminalité
permettra un contrôle plus grand encore, cette fois au niveau des
pensées. La chasse aux «dissidents de la pensée» a commencé. Internet a
d’ailleurs été conçu à cette fin.
Ce qui signifie, si vous n’en êtes pas encore conscient, que Google
est la police de la nouvelle ère, la véritable police de la pensée.
VU ICI
L’aphorisme de Goethe, «Nul n’est plus en esclavage que celui qui
croit à tort qu’il est libre», semble plus que jamais d’actualité. Et
vous, pensez-vous jouir d’une liberté de pensée totale?
|
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire