Un jour, j’irai vivre en Théorie parce qu’il paraît qu’en Théorie, tout va bien. (Les mots surpendus)

mardi 26 juillet 2011

Le vieillissement cérébral, unique aux humains?

 

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Le cerveau des chimpanzés ne présente aucun changement significatif lié au vieillissement, contrairement à celui des humains qui montre une diminution du volume de toutes ses structures au cours d'une vie, particulièrement du cortex.
Pour arriver à cette conclusion, une collaboration de chercheurs américains de plusieurs institutions a comparé des images obtenues par résonance magnétique du cerveau de 87 humains en bonne santé âgés de 22 à 88 ans avec celles d'un nombre similaire de chimpanzés élevés en captivité. Le résultat est clair : le cerveau des chimpanzés ne rétrécit pas avec l'âge, contrairement à celui des humains.
Ainsi, les 5 à 8 millions d'années d'évolution qui séparent les deux espèces feraient toute la différence dans le vieillissement cérébral.
Notre plus grande espérance de vie serait probablement une adaptation au fait que l'humain possède un cerveau plus volumineux, notent les auteurs de ces travaux publiés dans les annales de l'académie américaine des sciences (PNAS).
Cette découverte, selon les auteurs, laisse penser que les humains sont plus vulnérables que les chimpanzés aux maladies liées à l'âge parce qu'ils vivent relativement plus longtemps.
Lorsque l'humain vieillit, son cerveau devient plus léger. À 80 ans, le cerveau humain aura perdu 15 % de son poids original en moyenne.
Le cerveau de personnes qui souffrent de démences liées à l'âge, comme l'alzheimer par exemple, montre une plus importante diminution de son poids.
Cette perte de poids est associée à une diminution de structure des neurones et des connexions entre eux.
De plus, parallèlement au lent déclin du tissu cérébral, la capacité du cerveau à traiter les pensées et les souvenirs et à envoyer des signaux au reste du corps diminue également.

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