Un jour, j’irai vivre en Théorie parce qu’il paraît qu’en Théorie, tout va bien. (Les mots surpendus)

mardi 8 octobre 2013

Le rêve olympique

<p>Albert II</p>
Albert II
           
Par La Voix de la Russie | Les JO de Sotchi ne sont pas uniquement réservés aux professionnels qui s’étaient consacré au sport mais aussi aux amateurs qui ne font pas la chasse aux records mais rêvent de prendre part au Jeux.

 
La violoniste Vanessa Mae aurait pu devenir la plus connue des sportifs amateurs. Elle a voulu participer aux compétions sur slalom géant, a pris part à plusieurs tournois internationaux mais est, malheureusement, restée au-dessous du seuil de participation. Dommage que des barrières de qualification barrent souvent la route à ceux qui sont fidèles aux principes du mouvement olympique et contribuent à la populariser, estime Alexandre Krouglov, observateur du portail Championnat.com :

« Le mouvement olympique tel que conçu par le baron Pierre de Coubertin devait initialement être réservé aux sportifs amateurs. Cependant, le sport a évolué depuis en devenant professionnel. Il n’en reste pas moins que les sportifs amateurs ne ménagent aucun effort pour réaliser leur rêve et contribuent ainsi à populariser le sport, surtout dans le cas des personnalités comme Vanessa Mae. Même le prince Albert de Monaco avait en son temps pris part aux compétitions. »

Alors qu’il était encore héritier, Albert a participé en 1988 aux compétitions de bobsleigh à Calgary et a dirigé par la suite la sélection de Monaco à la cérémonie d’ouverture de plusieurs JO. Quant aux membres de la famille royale britannique, ils préfèrent les sports d’été. Ainsi, la princesse Anne a pris part en 1976 aux JO de Montréal et s’est classée 24e dans le combiné hippique. Sa fille a pris le relais en se produisant en été 2012 aux JO de Londres également dans le sport hippique, rappelle le commentateur sportif Tarass Timochenko :

« Cela ajoute du piment à leur vie bien rangée et prévisible mais cela intéresse également les spectateurs parce que les personnalités de cette classe attirent l’attention indépendamment de leurs performances sportives. »

Pourtant, pour se qualifier pour les JO, on ne doit pas forcément être une star de variétés ou membre de la famille royale. Ainsi, Giovanna Trilini, quadruple championne olympique qui fait partie de la sélection nationale d’escrime, est physicienne de formation et travaille comme biologiste de chasse. A son tour, l’Allemand Heinrich Remeike, titulaire de deux médailles d’or en équitation, est un dentiste qui adorait monter depuis l’enfance. Tous ces enthousiastes, et c’est très important, attirent l’attention des stars du sport, rappelle Alexandre Krouglov :

« En son temps, lorsque le premier skieur africain qualifié pour les JO avait pris part à la couse de 10 km., le grand Bjom Daehlie, huit fois champion olympique, l’a attendu pendant une demi-heure à l’arrivée pour lui serrer la main. »

Le mouvement olympique moderne existe depuis plus de 100 ans. Le sport avait cependant eu le temps d’abandonner sa vocation d’activité récréative pour devenir un travail dangereux, dur et bien payé. En même temps, l’idéal festif des JO que tous peuvent s’approprier comme spectateurs et même comme participants, reste toujours vivace.
Anastasiya Pershkina
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