Un jour, j’irai vivre en Théorie parce qu’il paraît qu’en Théorie, tout va bien. (Les mots surpendus)

vendredi 18 octobre 2013

Mes excuses aux "apologistes" de l’obscurantisme du culte et "croyance".. mais

Par solidarité avec le principe « fondamental » défendu par M.Rolland, « Arrachez-moi ce crucifix… » 29/10/13, et suite aux réactions pour le moins « hystériques » de certains, je me permets d’apporter une contribution modeste (vulgarisée) et sans grand prétention « théologique ».

« Nous ne naissons pas croyants, nous le devenons ».
Je suis « d’origine » catholique. « On » m’a baptisé sans me demander mon avis. « C’est comme ca ». Très jeune, je refusais de fréquenter l’église, car déjà, la pesanteur étouffante du rituel, du symbolisme et de la notion « mystique » et abstraite d’une divinité « Dieu », m’offusquait. Depuis, donc, je me considère athée et que « Dieu » ne m’inspire ni amour, ni haine, ni peur, ni curiosité. Je m’en fous et ne m’en préoccupe point.

Si, « la religion est l’opium du peuple » (K. Marx), alors « l’église et le clergé, sont les trafiquants » (DeeJay)

On peut « croire » n’importe quoi « jusqu’à preuve du contraire ». Encore que… Il y a ceux qui, malgré les preuves, persistent à « croire n’importe quoi », par convenance, choix ou ignorance. Par contre, « penser », raisonner, contempler, imaginer les innombrables variables des « mystères de l’univers » est un processus de recherche et de découverte, d’analyse et de raison, qui est inhérent à l’activité humaine et de ce qui la fait « homme ».



Si, croyance et religion n’est que « vérité de foi, inaccessible à la raison », alors sûrement toutes signes et symboles qui s’y référent le sont aussi. Et si certaines religions et croyances, et leurs symbolismes, sont « acceptables », que dire de tous les autres « croyances » et « sciences occultes » ; sataniques, sorcellerie, magie, astrologie, tarots, etc., Serions-nous aussi tolérants et indulgents ?

Hypothèse :

(a) Dieu existe ; et sûrement jugerait « les » religions et leurs expressions comme sacrilège et blasphématoire.

(b) Dieu n’existe pas ; et alors, la croyance et les religions, l’inventent.

Si, religion et croyance ne sont que « vérité de foi » inaccessible à la « raison » alors raisonnablement, la notion d’une divinité « Dieu » n’est basée sur rien d’autre que « illusion de l’esprit », et que dans tout autre circonstance relèverait du domaine psychiatrique, cliniquement diagnostiquée comme un désir excessif, obsessionnel, d’une pathologie mythomane.

La « croyance individuelle » est la porte ouverte au « fanatisme religieux de masse » ; il faut lui fermer la porte.

On ne peut reprocher à l’individu ses bonnes intentions, croyant ou pas. Chacun est libre dans ses engagements.

Les œuvres de charité et humanitaires ? Ne traitent que les symptômes et non la cause de la maladie. Ce qui est significatif, c’est qu’en général, elles se réclament « apolitiques » mais ne cachent pas leurs affiliations religieuses.

Les religions sont des structures hiérarchisées où l’individu est dilué dans la masse pour n’être plus identifiable qu’a travers la théocratie dogmatique de « sa » religion », avec un système de gouvernance, principalement, théocratique, autocratique et patriarcale, et jamais « démocratique », car la divinité « Dieu » est notre maitre et créateur, et la religion, le représentant.

Religions et églises ne sont que des « marques déposées » qui défendent tous leur « produit », qui est « le commerce du vent ». Le spectacle affligent de tous ces « hommes de foi » dans leurs habits et attirails de « clowns », qui se déclarent tous les « représentants officiels » d’une religion et d’un « Dieu » ne fait qu’accentuer l’aspect ridicule et risible de tout ce qui est « religion ».

On peut être communiste/socialiste, agnostique, athée et avoir des sentiments de compassion et amour pour l’humanité. Ce qui pourrait nous distinguer c’est la passion de "la condition humaine", comment, qui et quoi fait marcher cette fourmilière humaine, la société, dans une direction plutôt qu’une autre.

Est-ce que la « religion » est nécessaire ou essentielle au progrès social, la démocratie, la justice, contre l’exploitation capitaliste qui est la cause directe de la pauvreté et de l’inégalité sociale ?

Je « pense » que non. Et c’est mon droit « raisonnable » de contester les fondements mêmes sur lesquels cultes, croyances et religions sont conçus et érigés. Le jour où les religions s’occuperont « d’abord » du bien-être terrestre des hommes, je réviserai mon attitude. En attendant, j’ai très peu de tolérance ou d’indulgence envers elles et tout ce qui les représente et symbolise.

J’ai d’autres choses à faire que de contempler le sexe des anges.

Car ce n’est pas nous, les infidèles, non-croyants, agnostiques et athées, qui sont les intolérants. Nous sommes les premières victimes, qui subissent l’affront quotidienne des manifestations et expressions de l’occulte, contre la logique et la raison. C’est nous qui souffrons des conséquences de l’obscurantisme, de l’ignorance et des divisions sociales qui découlent des dogmes théologiques.

Nous ne sommes que trop tolérants et indulgents de par notre discrétion et silence pudique envers la « bêtise humaine » que sont toutes « croyances » et religions. Que les apologistes du « laisser faire » restent dans leurs tours d’ivoire.
Allez en avant et à la prochaine,
DeeJay

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