Un jour, j’irai vivre en Théorie parce qu’il paraît qu’en Théorie, tout va bien. (Les mots surpendus)

jeudi 17 octobre 2013

Québec : Au-delà de la Charte des valeurs, le problème du remplacement de la population [+video]

À écouter absolument.
Cela nous remet à notre place.
Oui, c'est bien vrai on est bien naïf et c'est très épeurant.
Lolo

Le débat autour de la Charte amène Me André Sirois à discuter, avec lucidité et courage, du véritable enjeu : la politique d'immigration suicidaire du gouvernement. Me Sirois est vice-Président du Barreau des organisations gouvernementales internationales. Il a passé les 20 dernières années de sa carrière à l’ONU et a aussi travaillé dans plusieurs autres organisations internationales.

Il s'est exprimé dans une interview avec Benoît Dutrizac que vous pouvez écouter sur le site de
la radio 98,5FM. Voici une vidéographie de son témoignage percutant:




Extrait : «On n'a qu'à lire les experts, les experts que je connais (j’ai été entre autres choses conseiller juridique à la Commission de l'immigration) disent que passé un certain seuil, les immigrants ne sont plus intégrables. Une société donnée ne peut pas intégrer plus qu'un certain nombre d'immigrants. Et c'est exactement le fondement de la réaction qu'on voit maintenant. Les gens ne réagissent pas seulement contre le fait de voir une femme voilée dans le métro, ce qui serait absurde. Les gens réagissent parce qu'ils ont, d'après moi, l'impression d'être envahis. Et je crois que cette impression-là est parfaitement fondée, et je crois qu'il faut faire le véritable débat sur l'immigration.»

Me Sirois a également écrit un article dans le journal Le Devoir d'hier sous le titre :
Le dérapage intégriste de Charles Taylor.

Extrait :

[ ] quand je viens à Montréal, je vois plus de femmes voilées en une journée que je n’en ai vues en 20 ans à l’ONU, à New York ou à Genève, à l’ONU ou en ville. Comment se fait-il que l’on voit autant de femmes voilées à Montréal et que l’on n’en voit pratiquement jamais dans ces villes cosmopolites ou dans les bureaux et les missions de l’ONU? N’y aurait-il là que des mécréants et des impies? Par ailleurs, de passage à Toronto je n’ai pas vu là non plus autant de femmes voilées qu’à Montréal, et de beaucoup. N’y a-t-il pas lieu de s’interroger sur les causes de cette frénésie de manifestations d’intégrisme au Québec.

N’est-ce pas justement parce qu’on nous sait accueillants, généreux et conciliants?

M. [Charles] Taylor ne devrait-il pas cesser d’accuser et de condamner les Québécois dont les ancêtres ont fait ce pays et qui accueillent très généreusement ces immigrants chez eux? Contrairement à ce que l'on colporte à tort et à travers depuis que nous n'enseignons plus l'histoire, nous ne sommes pas «tous des immigrants». Les Français qui sont arrivés à Tadoussac et à Québec ont établi de bonnes relations avec les Indiens, ont pris des ententes avec eux et s’y sont installés à leur invitation pressante. Par conséquent, nous descendons de «colons» et non pas «d'immigrants». Ce n'est pas la même chose. Nous avons fait ce pays où nous avons ensuite accueilli des immigrants. Ceux-ci arrivent dans un pays déjà durement défriché, construit et établi et peuvent y bénéficier de ce patrimoine qui est le nôtre.

Dans le présent débat certains prétendent parfois s’inquiéter de ce que les étrangers vont penser de nous. De ma longue expérience à l’étranger et avec des étrangers, je crois pouvoir fournir trois petites réponses: a) ils ne pensent pas tellement à nous; b) si on leur pose la question à savoir s’il est normal d’affirmer son identité et de protéger ses valeurs, cela leur semble parfaitement légitime et indiscutable; c) et si on insiste pour savoir ce qu’ils pensent de nous, leur opinion se résume à un seul mot «naïfs». En 20 ans à l’ONU et dans les organisations internationales, je n’ai pratiquement entendu qu’un seul commentaire au sujet des Canadiens et des Québécois, un qualificatif répété à satiété: «naïfs» auquel on ajoute parfois «et généreux», le message implicite et consensuel étant que les étrangers peuvent facilement les rouler et profiter d'eux en faisant appel à leurs bons sentiments. Je ne peux m'empêcher de me dire que c'est bien vrai et confirmé ici chaque jour. D’où la nécessité d’intervenir pour remédier aux dérapages et aux abus actuels.
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