Un jour, j’irai vivre en Théorie parce qu’il paraît qu’en Théorie, tout va bien. (Les mots surpendus)

mercredi 10 août 2011

A 90 ans, un faux kidnapping pour fuguer de la maison de retraite !

 Magnifique le récit de cette vieille dame de 90 ans,
Ma mère a le même âge, mais son esprit ne serait vraiment pas en mesure d’un tel exploit.
Lolo



Liberté« Mieux vaut avoir des ennuis que s’ennuyer ». Une mamy nonagénaire qui n’en peut plus de l’ennui de la maison de retraite a organisé son kidnapping pour retrouver la liberté…
Suzanne, 90 ans, s’est laissée convaincre d’aller vivre dans une maison de retraite, et elle a trouvé une très bonne adresse dans l’Essonne. Mais Suzanne craque : la vie collective n’est pas faite pour elle, et elle préfère partir. Six fugues en deux mois, et la dernière, jeudi dernier, a bien failli réussir. Mais elle a du faire fort : un faux kidnapping.
L’idée est toute simple : elle organise un faux kidnapping, se planque quelques jours, et va ensuite reprendre sa vie de liberté dans la vraie vie, en retrouvant son logement.
Son homme de main est Anthony, son arrière-petit-fils de 20 ans. Jeudi soir, il envoie un de ses potes se glisser incognito dans la maison de retraire, et partir ni vu ni connu avec la mamy, pour aller se planquer quelques jours dans la maison de sa petite fille, en vacances.  Réussite nickel.
Mais la maison de retraite déclenche l’alerte, et la police entreprend de grandes recherches, car l’affaire est grave et qu’on dispose de peu d’indices…  Anthony surveille ce bazar, mais les recherches prennent trop d’ampleur, et il avertit lui même la police.
Au Parisien, Suzanne s’explique: «Anthony a fait ça parce qu’il sait exactement ce que je ressens. La seule chose qui m’intéresse c’est de rentrer chez moi. La liberté, la liberté, la liberté, un point, c’est tout!» Liberté
Allez Suzanne, vous allez bien trouver la solution… et surtout si vous avez conservé votre domicile.
Quand une personne est hébergée, l’établissement se doit de surveiller les fugues. Mais dans des maisons de retraite, il n’existe pas de système d’hospitalisation sous contrainte. Ce n’est le cas que pour les hôpitaux psychiatriques, et dans des conditions bien précises.
Aussi, le meilleur moyen de fuguer, en toute tranquillité, c’est encore de passer par le bureau du directeur, qui ne pourra rien faire d’autre que signer le bon de sortie. C’est le régime de l’admission libre, demandée par une personne qui peut y mettre fin à tout moment. Bien sûr, si le directeur estime cette perspective malheureuse, il va chercher à convaincre. Mais la décision de la mamy l’emporte, surtout si elle a encore son domicile.  
Les tracas de la vie dehors ne justifient pas le confort trop tranquille de la vie dans la maison de retraite. Peut-être quelques petits soucis à prévoir pour les voisins, mais après tout….Suzanne fera toujours moins de dégâts qu’une agence de notation, alors vive la liberté.
Liberté


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