ST.LOUIS, États-Unis - La courtière en obligations municipales Lucy Nobbe est en colère contre le Congrès américain et la rétrogradation de la cote de crédit des États-Unis, et elle voulait que tout le monde le sache.
Mme Nobbe, qui se décrit elle-même comme une mère de famille du Midwest, a loué un avion pour faire voler une bannière au-dessus de New York, avec un message blâmant les élus fédéraux pour la baisse de la cote de crédit américaine. Elle est instantanément devenue une nouvelle héroïne populaire.
La colère de Mme Nobbe a éclaté vendredi soir, quand l'agence Standard & Poor's a annoncé la décote des États-Unis, une décision qui a donné le coup d'envoi à une semaine volatile sur les marchés boursiers et qui fait craindre que le pays ne replonge dans la récession.
Elle est donc allée sur Internet, a trouvé un pilote et l'a embauché pour qu'il fasse voler dans le ciel de New York, mardi à l'heure du dîner, une bannière à l'intention des membres du Congrès, qui disait en grandes lettres rouges: «MERCI POUR LA DÉCOTE. VOUS DEVRIEZ TOUS ÊTRE CONGÉDIÉS!»
La femme de 51 ans, divorcée et mère de deux enfants, a reçu une attention à laquelle elle ne s'attendait pas.
«Je suis bouleversée», a-t-elle dit mercredi lors d'une entrevue avec l'Associated Press au sujet de sa nouvelle célébrité et de la réponse largement positive du public à son geste. «Je n'aurais jamais pensé que cela aurait un impact aussi grand.»
Son geste inusité semble avoir trouvé un écho chez plusieurs Américains frustrés par l'état de l'économie, la quasi-paralysie du gouvernement, les soubresauts des marchés boursiers et l'augmentation de la dette. La bannière de Mme Nobbe a suscité de nombreux commentaires sur Internet et a fait tourner les têtes à Wall Street.
La bannière a aussi créé une certaine confusion, certains témoins, blogueurs et journalistes ayant cru que le message était destiné à l'agence Standard & Poor's.
Lucy Nobbe a précisé que son message était exclusivement adressé aux membres du Congrès, tant démocrates que républicains. Elle avait d'abord eu l'idée de faire voler sa bannière à Washington, mais elle s'est fait dire que ce n'était pas possible à cause des restrictions aériennes dans la capitale américaine.
«Je suis vraiment apolitique», a expliqué Mme Nobbe. «Mais le fait qu'ils n'aient pas fait de compromis m'a mise en colère. Ils ont agi comme des enfants. Ils laissent la place en pagaille et ils partent en vacances», a-t-elle déploré.
Moins le cinq minutes après la diffusion de sa bannière dans le ciel de New York, Lucy Nobbe a reçu un appel du magazine «Fortune», qui voulait savoir si elle était responsable de cette initiative. Elle espérait rester anonyme et ne sait pas trop comment le magazine a obtenu son nom.
Mardi soir, elle a été inondée d'appels, certains de journalistes, d'autres de simples citoyens qui voulaient la féliciter.
«Il y a des gens qui m'ont appelée pour me dire "bravo", "merci", "bon travail"», relate-t-elle, encore surprise de toute l'attention dont elle fait l'objet.
Cette célébrité instantanée ne sera pas suffisante pour convaincre Mme Nobbe de se lancer en politique, mais elle serait prête à concevoir une nouvelle bannière si le Congrès parvient à remettre l'économie sur les rails.
«Je serais heureuse d'envoyer un message de félicitations s'ils faisaient les choses correctement», a-t-elle dit.
Mme Nobbe, qui se décrit elle-même comme une mère de famille du Midwest, a loué un avion pour faire voler une bannière au-dessus de New York, avec un message blâmant les élus fédéraux pour la baisse de la cote de crédit américaine. Elle est instantanément devenue une nouvelle héroïne populaire.
La colère de Mme Nobbe a éclaté vendredi soir, quand l'agence Standard & Poor's a annoncé la décote des États-Unis, une décision qui a donné le coup d'envoi à une semaine volatile sur les marchés boursiers et qui fait craindre que le pays ne replonge dans la récession.
Elle est donc allée sur Internet, a trouvé un pilote et l'a embauché pour qu'il fasse voler dans le ciel de New York, mardi à l'heure du dîner, une bannière à l'intention des membres du Congrès, qui disait en grandes lettres rouges: «MERCI POUR LA DÉCOTE. VOUS DEVRIEZ TOUS ÊTRE CONGÉDIÉS!»
La femme de 51 ans, divorcée et mère de deux enfants, a reçu une attention à laquelle elle ne s'attendait pas.
«Je suis bouleversée», a-t-elle dit mercredi lors d'une entrevue avec l'Associated Press au sujet de sa nouvelle célébrité et de la réponse largement positive du public à son geste. «Je n'aurais jamais pensé que cela aurait un impact aussi grand.»
Son geste inusité semble avoir trouvé un écho chez plusieurs Américains frustrés par l'état de l'économie, la quasi-paralysie du gouvernement, les soubresauts des marchés boursiers et l'augmentation de la dette. La bannière de Mme Nobbe a suscité de nombreux commentaires sur Internet et a fait tourner les têtes à Wall Street.
La bannière a aussi créé une certaine confusion, certains témoins, blogueurs et journalistes ayant cru que le message était destiné à l'agence Standard & Poor's.
Lucy Nobbe a précisé que son message était exclusivement adressé aux membres du Congrès, tant démocrates que républicains. Elle avait d'abord eu l'idée de faire voler sa bannière à Washington, mais elle s'est fait dire que ce n'était pas possible à cause des restrictions aériennes dans la capitale américaine.
«Je suis vraiment apolitique», a expliqué Mme Nobbe. «Mais le fait qu'ils n'aient pas fait de compromis m'a mise en colère. Ils ont agi comme des enfants. Ils laissent la place en pagaille et ils partent en vacances», a-t-elle déploré.
Moins le cinq minutes après la diffusion de sa bannière dans le ciel de New York, Lucy Nobbe a reçu un appel du magazine «Fortune», qui voulait savoir si elle était responsable de cette initiative. Elle espérait rester anonyme et ne sait pas trop comment le magazine a obtenu son nom.
Mardi soir, elle a été inondée d'appels, certains de journalistes, d'autres de simples citoyens qui voulaient la féliciter.
«Il y a des gens qui m'ont appelée pour me dire "bravo", "merci", "bon travail"», relate-t-elle, encore surprise de toute l'attention dont elle fait l'objet.
Cette célébrité instantanée ne sera pas suffisante pour convaincre Mme Nobbe de se lancer en politique, mais elle serait prête à concevoir une nouvelle bannière si le Congrès parvient à remettre l'économie sur les rails.
«Je serais heureuse d'envoyer un message de félicitations s'ils faisaient les choses correctement», a-t-elle dit.
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