Pas facile de faire son épicerie.
On a le temps de mourir avant, à force de regarder constamment les étiquettes sur les produits pour ne pas retrouver d’OGM c’est comme chercher une aiguille dans un tas de merde.
Le célèbre généticien canadien David Suzuki répond : « Les expériences n'ont tout simplement pas été faites et nous devons devenir maintenant des cobayes. » Il ajoute : « À toute personne affirmant : "Oh, nous savons que c’est parfaitement sûr", je dis qu’il est soit incroyablement stupide, soit qu’il ment délibérément. »
Lolo
En mai dernier, l'American Academy of Environmental Medicine (AAEM)a appelé les « médecins à aviser leurs patients, la communauté médicale, et le public d’éviter dans la mesure du possible toute nourriture génétiquement modifiée et fournir des arguments éducatifs sur les OGM et leurs risques pour la santé. » Ils ont appelé à un moratoire sur les OGM, à des études indépendantes de longue durée, et à l'étiquetage.
La monographie de l’AAEM indique : « Plusieurs études sur animaux montrent de graves risques de santé liés aux denrées alimentaires génétiquement modifiées, » notamment d'infertilité,d’immunité, de vieillissement accéléré, de régulation insulinique, et d’altérations des principaux organes et du système gastro-intestinal.Elle conclut : « Il y a plus qu’une simple association fortuite entre les aliments génétiquement modifiés et les effets néfastes sur la santé. Il y a un lien de causalité, » comme le définissent des critères scientifiques reconnus. « La forte association et concordance entre aliments génétiquement modifiés et maladie est confirmée par plusieurs études sur animaux. »
De plus en plus de médecins prescrivent déjà un régime alimentaire sans OGM. Le Dr Amy Dean, un spécialiste en médecine interne du Michigan, et membre du conseil de l’AAEM signal : « Je conseille vivement à mes patients demanger strictement des aliments non génétiquement modifiés. » John Boyles, un médecin allergologue de l’Ohio déclare : « J’utilisais tout le temps le test pour les allergies au soja, mais maintenant que le soja est génétiquement modifié, il est si dangereux que je dis aux gens de ne jamais en manger. »
La Doctoresse Jennifer Armstrong,présidente de AAEM, affirme que, « Les médecins voient sans doute les effets sur leurs patients, mais ont besoin connaître quelles sont les bonnes questions à poser. » Pushpa M. Bhargava, un biologiste de renommée mondiale, va encore plus loin. Après avoir examiné plus de 600revues scientifiques, il conclut que les OGM sont l’un des principaux responsables de la forte détérioration de la santé des Étasuniens.
Dans la population, le biologiste David Schubert du Salk Institute prévient que « les enfants sont les plus susceptibles d'être affectés négativement par les toxiques et les autres problèmes alimentaires » liés aux OGM. Il dit que, sans étude adéquate, les enfants sont transformés en « cobayes. »
La réalité del'expérimentation sur animaux nourris avec des OGM est effrayante.Quand du soja génétiquement modifié (GM) sert à nourrir des rates, la plupart de leurs rejetons meurent dans les trois semaines,comparativement au taux de mortalité de 10 % dans le groupe témoinnourri avec du soja naturel. Les petits nourris avec des OGM sont aussi plus petits, et ils ont plus tard des problèmes de fertilité.
En fait, chez les rats nourris avec du soja GM, la couleur des testicules est changée de rose naturel à bleu foncé. Les souris nourries avec du soja GM ont leur jeune sperme altéré. Même les embryons des souris mères nourries avec des OGM ont leur ADN profondément altéré.Dans une étude du gouvernement autrichien, les souris nourries avec du maïs GM avaient moins de rejetons, et ils étaient aussi plus petits que la normale.
Les problèmes de reproduction accablent aussi le bétail. Des investigations dans l'État de Haryana, en Inde, ont révélé que la plupart des buffles qui ont mangé des graines de coton GM ont des complications du style accouchement prématuré, avortement,stérilité, et utérus prolabé (déplacé vers le bas). Beaucoup de veaux sont morts. Aux États-Unis, environ deux douzaines de fermiers ont signalé que des milliers de porcs sont devenus stériles après avoir consommé certaines variétés de maïs GM. Certaines truies ont fait une grossesse nerveuse (false pregnancies), d'autres ont accouché de poches d'eau. Des vaches et des taureaux sont aussi devenus stériles après avoir été nourris avec le même maïs.
Aliment conçu pour produire des poisons
Le maïs et le coton GM sont conçus pour produire leur propre pesticide, sécrété par chaque cellule. Lorsqu’un insecte mord la plante, le poison lui délabre l’estomac et le tue. Les compagnies de biotechnologie prétendent que le pesticide, appelé Bt (produit à partir de la bactérie du sol Bacillus thuringiensi), a une tradition d'utilisation sûre, car les agriculteurs biologiques et les autres utilisent la bactérie Bt en pulvérisation pour contenir naturellement les insectes.
Pourtant, dans les plantes GM, la toxine Bt produite est des milliers de fois plus concentrée que la Bt naturelle des aérosols, est conçue pour être plus toxique, a les propriétés d'un allergène, et, contrairement celle de l'aérosol, les plantes ne peuvent ne pas s’en débarrasser.
Et par-dessus tout ça, des études confirment que même les aérosols bactériens naturels moins toxiques sont nocifs. Quand ils ont été dispersés par avion pour tuer la lymantride spongieuse dans le nord-ouest du Pacifique, environ 500personnes ont signalé une allergie ou des symptômes semblables à ceux de la grippe. Certains ont dû aller aux urgences. Les symptômes sont exactement les mêmes que ceux rapportés actuellement par les travailleurs agricoles, partout en Inde où on manipule du coton Bt. En2008 se basant sur des dossiers médicaux, le Sunday India a rapporté,« Les victimes de démangeaisons ont augmenté énormément cette année...dans l'agriculture liée au coton Bt. »
L’American Academy of Environmental médecine déclare, « De multiples études animales montrent un important dérèglement immunitaire, » notamment l’augmentation des cytokines, qui sont « associées à l'asthme, à l'allergie et aux inflammations, » toutes en hausse aux États-Unis.
Selon le DrArpad Pusztai, expert en sécurité sur les OGM, les changements dans la condition immunitaire des animaux sont « une particularité constante dans toute étude sur les OGM. » Même les propres recherches de Monsanto ont montré d'importantes modifications dans le système immunitaire des rats nourris avec du maïs Bt. Une étude de novembre2008, conduite par le gouvernement italien, a également constaté une réaction immunitaire des souris au maïs Bt.
Le soja et le maïs GM contiennent chacun deux nouvelles protéines dotées de propriétés allergéniques, le soja GM a jusqu'à sept fois plus d’inhibiteur trypsine, un allergène connu du soja, et les tests par piqûre de la peau montrent que certaines personnes réagissent au soja GM, mais pas au soja non GM. Peu après l’introduction du soja GM au Royaume-Uni, les allergies au soja ont explosé de 50 %. Peut-être que l'épidémie d'allergies alimentaires et d'asthme aux États-Unis est un accident de la manipulation génétique.
En Inde, les animaux paissent sur les plantations de coton après une récolte. Mais quand les bergers ont laissé les moutons paître sur des plantations de coton Bt,des milliers sont morts. Les autopsies ont révélé une grave irritation et des taches noires à la fois dans les intestins et dans le foie (ainsi que les voies biliaires élargies). Les enquêteurs ont déclaré que les premiers indices « suggèrent fortement que la mortalité des moutons est due à une toxine, très probablement à la toxine Bt. »Lors d’une petite étude de longue durée de la Deccan Development Society, tous les moutons nourris avec des plants de coton Bt sont morts dans les 30 jours, ceux qui pâturaient sur des plantations de coton naturel sont restés en bonne santé.
Dans un petit village de l'Andhra Pradesh, les buffles ont pâturé sur des plantations de coton pendant huit ans sans problème. Le 3 janvier 2008, les buffles sont pâturés sur les plantations de coton Bt pour la première fois.Le lendemain, les 13 étaient tous malades ; tous sont morts en 3 jours.Le maïs Bt a aussi été impliqué dans la mort de vaches en Allemagne, et de chevaux, de buffles et de poulets dans les Philippines.
Dansdes études de laboratoire, deux fois quantité de poulets nourris avec du maïs Liberty Link sont morts ; 7 des 20 rats nourris avec une tomate GM ont manifesté des saignements stomacaux ; dans une autre, 7sur 40 sont morts en deux semaines. Selon GE Seralini, un grand toxicologue français, une propre étude de Monsanto a montré des signes d'intoxication dans les principaux organes des rats nourris avec du maïs Bt.
La pire trouvaille de toutes : Les OGM demeurent en nous
La seule étude publiée sur l'alimentation humaine a révélé ce qui pourrait être le plus dangereux problème des OGM. Le gène inséré dans le soja GM se transfère dans l'ADN des bactéries qui vivent dans nos intestins et continue sa fonction. Cela signifie que, longtemps après avoir arrêté de manger des OGM, des protéines GM potentiellement dangereuses peuvent encore être produites sans cesse à l'intérieur de nous. Dit plus simplement, manger une croustille de maïs, produite à partir de maïs Bt peut, peut-être pour le reste de notre vie, transformer les bactéries vivantes dans nos intestins en fabriques de pesticides.
Quand la preuve du transfert des gènes est rapportée lors de conférences médicales aux États-Unis, les médecins réagissent souvent en faisant allusion à la très forte augmentation de problèmes gastro-intestinaux chez les patients au cours de la dernière décennie. Les aliments GM pourraient être en train de coloniser la flore intestinale des Nord-Américains.
Les scientifiques de la Food and Drug Administration (FDA) avaient avisé de tous ces problèmes dès le début des années 90. Selon des documents rendus publics lors d'un procès, le consensus scientifique à l'agence était que les OGM sont dangereux par nature, et risquent de créer des allergies,des empoisonnements, des transferts de gènes vers les bactéries intestinales, de nouvelles maladies, et des problèmes nutritionnels difficiles à détecter. Ils ont vivement conseillé à leurs supérieurs d'exiger des tests de longue durée rigoureux. Mais la Maison-Blanche a ordonné à l’agence de promouvoir la biotechnologie, et la FDA a réagi en recrutant Michael Taylor, l'ancien conseiller juridique de Monsanto,à la tête de la formation sur la politique des OGM. Cette politique,qui est en vigueur aujourd'hui, refuse de reconnaître les inquiétudes des scientifiques et déclare qu'aucune étude de sécurité n’est nécessaire pour les OGM. C’est à Monsanto et aux autres compagnies de biotechnologie de déterminer si leurs aliments sont sans danger. M. Taylor est devenu plus tard vice-président de Monsanto.
L’AmericanAcademy of Environmental Medicine déclare, « Les aliments GM n'ont pas été convenablement testés » et « présentent un grave risque pour la santé. » Pas un seul essai clinique humain sur les OGM n’a été publié. En 2007, un examen de la littérature scientifique publiée sur les « effets toxiques potentiels et les risques pour la santé des plantes génétiquement modifiées, » a révélé que « les données expérimentales sont très rares. » L'auteur conclut son examen en demandant : « Où est la preuve scientifique démontrant l’innocuité toxicologique des plantes et des aliments GM, comme cela est supposé par les compagnies de biotechnologie ? »
Le célèbre généticien canadien David Suzuki répond : « Les expériences n'ont tout simplement pas été faites et nous devons devenir maintenant des cobayes. » Il ajoute : « À toute personne affirmant : "Oh, nous savons que c’est parfaitement sûr", je dis qu’il est soit incroyablement stupide, soit qu’il ment délibérément. »
Le DrSchubert fait remarquer, « S'il y a quelques problèmes, ils ne seront probablement jamais connus, car on ne pourra pas remonter à sa cause et de nombreuses maladies prennent beaucoup de temps à se développer. » Si les OGM produisaient un effet immédiat et des symptômes cuisants avec une signature unique, peut-être aurions-nous une chance de remonter à la cause.
C'est précisément ce qui est arrivé lors d'une épidémie aux États-Unis à la fin des années 80. La maladie avait une action rapide, mortelle, et provoquait un changement mesurable dans le sang, mais il a fallu plus de quatre ans avant d’identifier l’épidémie en train de sévir. Elle tua jusque-là environ cent Étasuniens et fit tomber malade ou handicapa cinq à dix mille personnes. Elle fut provoquée par une sorte particulière de complément alimentaire du génie génétique, appelé L-tryptophane.
Si d'autres aliments GM contribuent à accroître l'autisme, l'obésité,le diabète, l'asthme, le cancer, les maladies cardiaques, les allergies, la stérilité, ou tout autre problème de santé dont souffrent les Étasuniens, nous ne pourrons jamais le savoir. En fait, puisque les animaux nourris avec des OGM ont beaucoup de problèmes divers, les gens sensibles peuvent réagir aux aliments génétiquement modifiés par de multiples symptômes. Il est par conséquent révélateur que dans les neuf premières années après l'introduction des cultures GM à grande échelle en 1996, l'incidence des gens ayant trois maladies chroniques ou plus a presque doublé, passant de 7 % à 13%.
Pour aider à déterminer si les OGM sont à l'origine de dommages, l’AAEM demande à ses « membres, à la communauté médicale, et à la communauté scientifique indépendante de rassembler les études des cas éventuellement liés à la consommation rôle des OGM sur la santé humaine, et de mettre en œuvre des méthodes de sécurité pour déterminer les effets des OGM sur la santé humaine. »
Les citoyens n'ont pas besoin de l’avis des médecins pour éviter les OGM. Les gens peuvent se tenir à l'écart de tout ce qui contient des produits dérivés du soja et du maïs, de l'huile de coton et de colza,et du sucre de betterave GM, à moins qu’ils soient dits organiques ou « sans OGM. »
Même si seulement un petit pourcentage de gens choisit des marques sans OGM, l'industrie alimentaire réagira sans doute comme elle l’a fait en Europe, en supprimant tous les ingrédients GM. Ainsi, la prescription sans OGM de l'American Academy of Environmental Medicine pourrait devenir un tournant dans l’alimentation aux États-Unis.
Jeffrey M. Smith, le directeur exécutif del'Institute for Responsible Technology, est le principal interprète sur les dangers sanitaires des OGM. Son premier livre [traduit en français], Semences de tromperies est un best-seller mondial sur le sujet. Son second livre, Genetic Roulette : The Documented Health Risksof Genetically Engineered Foods identifie 65 dangers potentiels des OGM et démontre à quel point les approbations gouvernementales sont superficielles et incompétentes pour la plupart d'entre eux. Il a invité la biotechnologie à répondre par écrit, avec des preuves allant à l’encontre de chaque danger, mais a prédit avec justesse qu'elle refuserait, puisqu’elles ne disposent d’aucune donnée démontrant l’innocuité de ses produits.
Original : www.sentienttimes.com/09/June_July_09/doctors.html
La monographie de l’AAEM indique : « Plusieurs études sur animaux montrent de graves risques de santé liés aux denrées alimentaires génétiquement modifiées, » notamment d'infertilité,d’immunité, de vieillissement accéléré, de régulation insulinique, et d’altérations des principaux organes et du système gastro-intestinal.Elle conclut : « Il y a plus qu’une simple association fortuite entre les aliments génétiquement modifiés et les effets néfastes sur la santé. Il y a un lien de causalité, » comme le définissent des critères scientifiques reconnus. « La forte association et concordance entre aliments génétiquement modifiés et maladie est confirmée par plusieurs études sur animaux. »
De plus en plus de médecins prescrivent déjà un régime alimentaire sans OGM. Le Dr Amy Dean, un spécialiste en médecine interne du Michigan, et membre du conseil de l’AAEM signal : « Je conseille vivement à mes patients demanger strictement des aliments non génétiquement modifiés. » John Boyles, un médecin allergologue de l’Ohio déclare : « J’utilisais tout le temps le test pour les allergies au soja, mais maintenant que le soja est génétiquement modifié, il est si dangereux que je dis aux gens de ne jamais en manger. »
La Doctoresse Jennifer Armstrong,présidente de AAEM, affirme que, « Les médecins voient sans doute les effets sur leurs patients, mais ont besoin connaître quelles sont les bonnes questions à poser. » Pushpa M. Bhargava, un biologiste de renommée mondiale, va encore plus loin. Après avoir examiné plus de 600revues scientifiques, il conclut que les OGM sont l’un des principaux responsables de la forte détérioration de la santé des Étasuniens.
Dans la population, le biologiste David Schubert du Salk Institute prévient que « les enfants sont les plus susceptibles d'être affectés négativement par les toxiques et les autres problèmes alimentaires » liés aux OGM. Il dit que, sans étude adéquate, les enfants sont transformés en « cobayes. »
La réalité del'expérimentation sur animaux nourris avec des OGM est effrayante.Quand du soja génétiquement modifié (GM) sert à nourrir des rates, la plupart de leurs rejetons meurent dans les trois semaines,comparativement au taux de mortalité de 10 % dans le groupe témoinnourri avec du soja naturel. Les petits nourris avec des OGM sont aussi plus petits, et ils ont plus tard des problèmes de fertilité.
En fait, chez les rats nourris avec du soja GM, la couleur des testicules est changée de rose naturel à bleu foncé. Les souris nourries avec du soja GM ont leur jeune sperme altéré. Même les embryons des souris mères nourries avec des OGM ont leur ADN profondément altéré.Dans une étude du gouvernement autrichien, les souris nourries avec du maïs GM avaient moins de rejetons, et ils étaient aussi plus petits que la normale.
Les problèmes de reproduction accablent aussi le bétail. Des investigations dans l'État de Haryana, en Inde, ont révélé que la plupart des buffles qui ont mangé des graines de coton GM ont des complications du style accouchement prématuré, avortement,stérilité, et utérus prolabé (déplacé vers le bas). Beaucoup de veaux sont morts. Aux États-Unis, environ deux douzaines de fermiers ont signalé que des milliers de porcs sont devenus stériles après avoir consommé certaines variétés de maïs GM. Certaines truies ont fait une grossesse nerveuse (false pregnancies), d'autres ont accouché de poches d'eau. Des vaches et des taureaux sont aussi devenus stériles après avoir été nourris avec le même maïs.
Aliment conçu pour produire des poisons
Le maïs et le coton GM sont conçus pour produire leur propre pesticide, sécrété par chaque cellule. Lorsqu’un insecte mord la plante, le poison lui délabre l’estomac et le tue. Les compagnies de biotechnologie prétendent que le pesticide, appelé Bt (produit à partir de la bactérie du sol Bacillus thuringiensi), a une tradition d'utilisation sûre, car les agriculteurs biologiques et les autres utilisent la bactérie Bt en pulvérisation pour contenir naturellement les insectes.
Pourtant, dans les plantes GM, la toxine Bt produite est des milliers de fois plus concentrée que la Bt naturelle des aérosols, est conçue pour être plus toxique, a les propriétés d'un allergène, et, contrairement celle de l'aérosol, les plantes ne peuvent ne pas s’en débarrasser.
Et par-dessus tout ça, des études confirment que même les aérosols bactériens naturels moins toxiques sont nocifs. Quand ils ont été dispersés par avion pour tuer la lymantride spongieuse dans le nord-ouest du Pacifique, environ 500personnes ont signalé une allergie ou des symptômes semblables à ceux de la grippe. Certains ont dû aller aux urgences. Les symptômes sont exactement les mêmes que ceux rapportés actuellement par les travailleurs agricoles, partout en Inde où on manipule du coton Bt. En2008 se basant sur des dossiers médicaux, le Sunday India a rapporté,« Les victimes de démangeaisons ont augmenté énormément cette année...dans l'agriculture liée au coton Bt. »
L’American Academy of Environmental médecine déclare, « De multiples études animales montrent un important dérèglement immunitaire, » notamment l’augmentation des cytokines, qui sont « associées à l'asthme, à l'allergie et aux inflammations, » toutes en hausse aux États-Unis.
Selon le DrArpad Pusztai, expert en sécurité sur les OGM, les changements dans la condition immunitaire des animaux sont « une particularité constante dans toute étude sur les OGM. » Même les propres recherches de Monsanto ont montré d'importantes modifications dans le système immunitaire des rats nourris avec du maïs Bt. Une étude de novembre2008, conduite par le gouvernement italien, a également constaté une réaction immunitaire des souris au maïs Bt.
Le soja et le maïs GM contiennent chacun deux nouvelles protéines dotées de propriétés allergéniques, le soja GM a jusqu'à sept fois plus d’inhibiteur trypsine, un allergène connu du soja, et les tests par piqûre de la peau montrent que certaines personnes réagissent au soja GM, mais pas au soja non GM. Peu après l’introduction du soja GM au Royaume-Uni, les allergies au soja ont explosé de 50 %. Peut-être que l'épidémie d'allergies alimentaires et d'asthme aux États-Unis est un accident de la manipulation génétique.
En Inde, les animaux paissent sur les plantations de coton après une récolte. Mais quand les bergers ont laissé les moutons paître sur des plantations de coton Bt,des milliers sont morts. Les autopsies ont révélé une grave irritation et des taches noires à la fois dans les intestins et dans le foie (ainsi que les voies biliaires élargies). Les enquêteurs ont déclaré que les premiers indices « suggèrent fortement que la mortalité des moutons est due à une toxine, très probablement à la toxine Bt. »Lors d’une petite étude de longue durée de la Deccan Development Society, tous les moutons nourris avec des plants de coton Bt sont morts dans les 30 jours, ceux qui pâturaient sur des plantations de coton naturel sont restés en bonne santé.
Dans un petit village de l'Andhra Pradesh, les buffles ont pâturé sur des plantations de coton pendant huit ans sans problème. Le 3 janvier 2008, les buffles sont pâturés sur les plantations de coton Bt pour la première fois.Le lendemain, les 13 étaient tous malades ; tous sont morts en 3 jours.Le maïs Bt a aussi été impliqué dans la mort de vaches en Allemagne, et de chevaux, de buffles et de poulets dans les Philippines.
Dansdes études de laboratoire, deux fois quantité de poulets nourris avec du maïs Liberty Link sont morts ; 7 des 20 rats nourris avec une tomate GM ont manifesté des saignements stomacaux ; dans une autre, 7sur 40 sont morts en deux semaines. Selon GE Seralini, un grand toxicologue français, une propre étude de Monsanto a montré des signes d'intoxication dans les principaux organes des rats nourris avec du maïs Bt.
La pire trouvaille de toutes : Les OGM demeurent en nous
La seule étude publiée sur l'alimentation humaine a révélé ce qui pourrait être le plus dangereux problème des OGM. Le gène inséré dans le soja GM se transfère dans l'ADN des bactéries qui vivent dans nos intestins et continue sa fonction. Cela signifie que, longtemps après avoir arrêté de manger des OGM, des protéines GM potentiellement dangereuses peuvent encore être produites sans cesse à l'intérieur de nous. Dit plus simplement, manger une croustille de maïs, produite à partir de maïs Bt peut, peut-être pour le reste de notre vie, transformer les bactéries vivantes dans nos intestins en fabriques de pesticides.
Quand la preuve du transfert des gènes est rapportée lors de conférences médicales aux États-Unis, les médecins réagissent souvent en faisant allusion à la très forte augmentation de problèmes gastro-intestinaux chez les patients au cours de la dernière décennie. Les aliments GM pourraient être en train de coloniser la flore intestinale des Nord-Américains.
Les scientifiques de la Food and Drug Administration (FDA) avaient avisé de tous ces problèmes dès le début des années 90. Selon des documents rendus publics lors d'un procès, le consensus scientifique à l'agence était que les OGM sont dangereux par nature, et risquent de créer des allergies,des empoisonnements, des transferts de gènes vers les bactéries intestinales, de nouvelles maladies, et des problèmes nutritionnels difficiles à détecter. Ils ont vivement conseillé à leurs supérieurs d'exiger des tests de longue durée rigoureux. Mais la Maison-Blanche a ordonné à l’agence de promouvoir la biotechnologie, et la FDA a réagi en recrutant Michael Taylor, l'ancien conseiller juridique de Monsanto,à la tête de la formation sur la politique des OGM. Cette politique,qui est en vigueur aujourd'hui, refuse de reconnaître les inquiétudes des scientifiques et déclare qu'aucune étude de sécurité n’est nécessaire pour les OGM. C’est à Monsanto et aux autres compagnies de biotechnologie de déterminer si leurs aliments sont sans danger. M. Taylor est devenu plus tard vice-président de Monsanto.
L’AmericanAcademy of Environmental Medicine déclare, « Les aliments GM n'ont pas été convenablement testés » et « présentent un grave risque pour la santé. » Pas un seul essai clinique humain sur les OGM n’a été publié. En 2007, un examen de la littérature scientifique publiée sur les « effets toxiques potentiels et les risques pour la santé des plantes génétiquement modifiées, » a révélé que « les données expérimentales sont très rares. » L'auteur conclut son examen en demandant : « Où est la preuve scientifique démontrant l’innocuité toxicologique des plantes et des aliments GM, comme cela est supposé par les compagnies de biotechnologie ? »
Le célèbre généticien canadien David Suzuki répond : « Les expériences n'ont tout simplement pas été faites et nous devons devenir maintenant des cobayes. » Il ajoute : « À toute personne affirmant : "Oh, nous savons que c’est parfaitement sûr", je dis qu’il est soit incroyablement stupide, soit qu’il ment délibérément. »
Le DrSchubert fait remarquer, « S'il y a quelques problèmes, ils ne seront probablement jamais connus, car on ne pourra pas remonter à sa cause et de nombreuses maladies prennent beaucoup de temps à se développer. » Si les OGM produisaient un effet immédiat et des symptômes cuisants avec une signature unique, peut-être aurions-nous une chance de remonter à la cause.
C'est précisément ce qui est arrivé lors d'une épidémie aux États-Unis à la fin des années 80. La maladie avait une action rapide, mortelle, et provoquait un changement mesurable dans le sang, mais il a fallu plus de quatre ans avant d’identifier l’épidémie en train de sévir. Elle tua jusque-là environ cent Étasuniens et fit tomber malade ou handicapa cinq à dix mille personnes. Elle fut provoquée par une sorte particulière de complément alimentaire du génie génétique, appelé L-tryptophane.
Si d'autres aliments GM contribuent à accroître l'autisme, l'obésité,le diabète, l'asthme, le cancer, les maladies cardiaques, les allergies, la stérilité, ou tout autre problème de santé dont souffrent les Étasuniens, nous ne pourrons jamais le savoir. En fait, puisque les animaux nourris avec des OGM ont beaucoup de problèmes divers, les gens sensibles peuvent réagir aux aliments génétiquement modifiés par de multiples symptômes. Il est par conséquent révélateur que dans les neuf premières années après l'introduction des cultures GM à grande échelle en 1996, l'incidence des gens ayant trois maladies chroniques ou plus a presque doublé, passant de 7 % à 13%.
Pour aider à déterminer si les OGM sont à l'origine de dommages, l’AAEM demande à ses « membres, à la communauté médicale, et à la communauté scientifique indépendante de rassembler les études des cas éventuellement liés à la consommation rôle des OGM sur la santé humaine, et de mettre en œuvre des méthodes de sécurité pour déterminer les effets des OGM sur la santé humaine. »
Les citoyens n'ont pas besoin de l’avis des médecins pour éviter les OGM. Les gens peuvent se tenir à l'écart de tout ce qui contient des produits dérivés du soja et du maïs, de l'huile de coton et de colza,et du sucre de betterave GM, à moins qu’ils soient dits organiques ou « sans OGM. »
Même si seulement un petit pourcentage de gens choisit des marques sans OGM, l'industrie alimentaire réagira sans doute comme elle l’a fait en Europe, en supprimant tous les ingrédients GM. Ainsi, la prescription sans OGM de l'American Academy of Environmental Medicine pourrait devenir un tournant dans l’alimentation aux États-Unis.
Jeffrey M. Smith, le directeur exécutif del'Institute for Responsible Technology, est le principal interprète sur les dangers sanitaires des OGM. Son premier livre [traduit en français], Semences de tromperies est un best-seller mondial sur le sujet. Son second livre, Genetic Roulette : The Documented Health Risksof Genetically Engineered Foods identifie 65 dangers potentiels des OGM et démontre à quel point les approbations gouvernementales sont superficielles et incompétentes pour la plupart d'entre eux. Il a invité la biotechnologie à répondre par écrit, avec des preuves allant à l’encontre de chaque danger, mais a prédit avec justesse qu'elle refuserait, puisqu’elles ne disposent d’aucune donnée démontrant l’innocuité de ses produits.
Original : www.sentienttimes.com/09/June_July_09/doctors.html
2 commentaires:
Selon toi, sais-tu si le maïs en épis qu'on mange à satiété depuis plus d'un mois, cet été, et qui nous vient des fermes aux alentours, sont porteurs d'OGM?
May
Voilà ta réponse
Violaine Ballivy
La culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) atteint un nouveau sommet au Québec. Pour la première fois cette année, les agriculteurs ont semé plus de maïs transgénique que de maïs traditionnel dans leurs champs.
La superficie consacrée à la production de maïs génétiquement modifié -destiné à la fabrication de biocarburant et à l'alimentation du bétail- représente désormais 51% du total de terres québécoises consacrées aux épis. Un record. Les données les plus fraîches de Statistique Canada, publiées fin juin, révèlent un bond de 7% en 2006, et de 24% depuis trois ans.
Faut-il s'en étonner? «Non, répond Luc Belzile, agronome responsable des semences à la Fédération des producteurs de cultures commerciales du Québec (FPCCQ). C'est important, mais on suit la tendance américaine.» Au contraire, l'engouement des producteurs québécois pour le blé d'Inde résistant aux herbicides ou aux insectes ravageurs est tel que «le pourcentage va continuer d'augmenter», prédit-il.
Selon lui, c'est la rentabilité du maïs génétiquement modifié qui séduirait les agriculteurs québécois, dont les marges bénéficiaires ont chuté depuis 2000. La plante survit mieux aux attaques des insectes nuisibles, nécessite moins d'entretien et moins de pesticides. «Ça me coûte plus cher pour acheter les semences, mais au bout du compte, j'économise», témoigne Christian Overbeek, président de la FPCCQ.
http://autreversion.info/Un%20ma%EFs%20plus%20g%E9n%E9tiquement%20modifi%E9%20que%20jamais.htm
http://pilule.telequebec.tv/occurrence.aspx?id=88
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