Un jour, j’irai vivre en Théorie parce qu’il paraît qu’en Théorie, tout va bien. (Les mots surpendus)

mardi 4 octobre 2011

The Immortal World Tour

La première de "The Immortal World Tour" a eu lieu, à Montréal, dimanche. Le show du Cirque du Soleil met à l'honneur l'univers du chanteur disparu.


The Immortal World Tour Michael Jackson Cirque du SoleilProjet de "The Immortal World Tour", le spectacle du Cirque du Soleil en hommage à Michael Jackson, dont la première a eu lieu à Montréal, le 2 octobre 2011 © HO/Cirque du Soleil Inc/AFP
L'univers imaginaire et musical de Michael  Jackson a été ressuscité avec éclat, dimanche soir, à Montréal, lors de la première mondiale du spectacle The Immortal World Tour, créé par le Cirque du  Soleil, en hommage au roi de la pop. Une mise en scène dynamique mais réglée au millimètre près, rythmée par les principaux succès de Michael Jackson, et une débauche d'effets spéciaux, des générateurs de vapeur aux feux d'artifice, sans parler de multiples clips vidéo  simultanés, a été enrichie par des numéros d'acrobates s'inscrivant avec aisance dans les danses directement inspirées par le style du chanteur disparu. 
Parmi plusieurs milliers de fans, dont beaucoup sont venus de provinces anglophones du Canada et des Etats-Unis, certains ont essuyé quelques larmes d'émotion. "Je suis fan de Michael depuis l'âge de douze ans, cela fait donc trente ans", a confié à l'AFP Suzy, une Canadienne blonde qui avait fait le voyage, depuis la  région d'Abitibi. "Les acrobaties étaient bonnes, mais je n'en avais pas vraiment besoin. Souvent j'avais les yeux fermés, la musique me remplissait le corps", a enchéri Arthur, un quinquagénaire venu du côté américain de la frontière.
 Diodes multicolores La mère de Michael Jackson, ses trois enfants et ses trois frères ont assisté au spectacle. La scénographie, riche en photos et vidéos d'enfants, comprenait aussi le portail de Neverland, la propriété de Jackson, et un grand arbre, un élément important de l'imaginaire de l'artiste. Les costumes de danseurs et d'acrobates cousus de diodes multicolores s'allumant dans le noir avec une synchronisation parfaite ont transformé leurs  corps en étoiles ou en OVNI lançant des pulsations de lumières. Mais le moment le plus applaudi a été un message social, illustré par la chanson They don't care about us et des vidéos évoquant, par des images de quelques secondes, le sida, la faim ou la pollution et incluant des photos de Gandhi ou de Mère Teresa.

Le spectacle, dirigé par Jamie King, proche collaborateur de Madonna, a coûté 60 millions de dollars. Il a été préparé par une équipe d'une vingtaine de créateurs, dont dix chorégraphes. Après une longue tournée au Canada et aux  Etats-Unis, il devrait être présenté en 2013 en Europe et dans le reste du  monde.

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