Un jour, j’irai vivre en Théorie parce qu’il paraît qu’en Théorie, tout va bien. (Les mots surpendus)

samedi 5 novembre 2011

G20 L'Europe devra régler ses problèmes sans le Canada


L'Europe devra régler ses problèmes sans le Canada

Stephen Harper et Barack Obama, lors du G20, à Cannes
Par David Akin | Agence QMI
Les contribuables canadiens n'aideront pas l'Europe à se sortir de son propre gâchis, a déclaré le premier ministre Stephen Harper, vendredi, à la conclusion du sommet du G20.
Les dirigeants européens avaient espéré que le Fonds monétaire international (FMI), qui reçoit près de 3% de son financement des contribuables canadiens, se précipite pour venir en aide à l'Italie, à l'Espagne, au Portugal, à la Grèce et à tout autre pays de la zone euro en difficulté financière.
Le premier ministre Harper, de même que plusieurs dirigeants non européens, étaient farouchement opposés à cette idée. «Il y a beaucoup de puissance de feu ici et les Européens ont tout ce qu'il faut pour faire face à leurs propres problèmes», a déclaré M. Harper.
Le G20 a décidé qu'il reviendra à la France, à l'Allemagne et aux autres pays qui utilisent l'euro d'aider des pays européens en difficulté financière.
«Il n'y a pas de volonté pour le gouvernement du Canada de contribuer à un sauvetage européen. Nous ne voyons absolument pas pourquoi le Canada devrait contribuer à un tel plan de sauvetage, a déclaré M. Harper. Ce sont des pays riches qui ont les moyens de faire face à leurs propres problèmes.»
Les fonctionnaires du FMI et de la Commission européenne surveilleront plus particulièrement l'Italie, pour s'assurer que le gouvernement de Silvio Berlusconi respecte son plan visant l'équilibre budgétaire en 2013.
Mais comme l'a dit M. Harper, la décision de mettre le FMI et la Commission européenne sur le cas de l'Italie n'a rien à voir avec une question d'argent, mais tout à voir avec le renforcement de la confiance dans la détermination de l'Italie à faire face à son endettement.
L'ancien ambassadeur du Canada en France, Raymond Chrétien, estime pour sa part que le premier ministre grec, Georges Papandréou, a fait une grave erreur en parlant de référendum.
«Le référendum est un outil très délicat de l'arsenal diplomatique. Il ne faut pas aller trop vite lorsqu'on veut tenir un référendum. Je pense que M. Papandréou va payer le prix de cette erreur, ses jours sont comptés à la tête de la Grèce», a déclaré M. Chrétien, qui est aujourd'hui associé et conseiller stratégique chez Fasken Martineau.
«La nomination du gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney à la tête du Conseil de la stabilité financière démontre que la crédibilité canadienne en matière financière est reconnue par tous», a-t-il par ailleurs ajouté.
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