EN IMAGES - Si le terme de «burqa» est généralement utilisé pour désigner le voile intégral, il existe en réalité plusieurs
sortes de voiles islamiques. Chacun a une origine et une signification bien spécifique.
Le
hijab. C’est le voile islamique classique, le plus répandu en France, où
il est souvent assimilé au «foulard». Il couvre la tête et
le cou, parfois même les épaules, mais laisse voir le visage de
celle qui le porte. Il est souvent complété par une tunique ou un
imperméable. Il s'est généralisé dans le monde musulman. Il est
formé sur la racine arabe «hajaba», qui signifie cacher, dérober aux
regards, mettre une distance. AFP
Le niqab. C’est le voile intégral
le plus répandu en France, beaucoup plus que la burqa. Composé d’un
voile pour couvrir les cheveux et d’un autre pour couvrir
le visage, il ne laisse apparaître que les yeux. Le niqab s'est
répandu sous l'influence de l'islam wahhabite dans le monde musulman,
notamment dans les pays du golfe Persique, et surtout en
milieu urbain. Certaines femmes y ajoutent des lunettes de
soleil et des gants, voire un masque.
Le sitar. Signifie «rideau» en arabe. Il
s’agit d’un voile intégral qui ressemble beaucoup au niqab mais qui
couvre entièrement le visage, y compris les yeux. Il est très
fin pour permettre aux femmes de respirer et de voir. AFP
La burqa. C’est le voile le plus complet.
Bleu ou marron, il couvre complètement la tête et le corps. Un grillage
dissimule les yeux. Cette tenue traditionnelle des
tribus pachtounes afghanes est devenue aux yeux du monde le
symbole du régime des talibans en Afghanistan, qui l'ont rendue
obligatoire. Il est quasiment inexistant en France. AFP
Le tchadri. Très
similaire à la burqa, il est aussi porté en Afghanistan. Il couvre moins
complètement le corps de la femme que la burqa, laissant
apparaître ses mains et le bas de ses jambes. Il est adapté pour
que les femmes puissent sortir leurs bras pour faire le marché, par
exemple. AFP
Le tchador. Très répandu en Iran, le tchador est un vêtement traditionnel porté principalement aujourd'hui par les pratiquantes. Il s'agit d'une grande pièce de tissu posée sur la tête, laissant apparaître l'ovale du visage, tenue fermée de l’intérieur à l'aide des mains, voire des dents si la femme a besoin d'utiliser ses bras. Le port du tchador n'est pas obligatoire dans la République islamique, à la différence du port d'un voile sur la tête. AFP
lefigaro.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire