Un jour, j’irai vivre en Théorie parce qu’il paraît qu’en Théorie, tout va bien. (Les mots surpendus)

samedi 7 décembre 2013

Militarisation privée et Nouvel Ordre Mondial…

 

Il y a longtemps que nous l’avions dit ici-même: La privatisation des armées et forces de répression/coercition s’accélère, pourquoi ? Parce que les oligarques criminels savent très bien que le moment de vérité venu, la majorité des forces armées et de police rejoindront les peuples et refuseront de tirer sur leurs citoyens. Pour protéger leur privilèges et leur monde inique et criminel, génocidaire, seuls des mercenaires sans foi ni loi et des robots/drones pourront remplir ces fonctions sans poser de questions. Nous ne pouvons que noter la montée en puissance de ces deux entités totalitaires, ces dernières années, ce n’est absolument pas un hasard et nos sociétés feraient bien de s’en préoccuper avant qu’il ne soit trop tard !
– Résistance 71 –

Les “oies sauvages” entrent dans la loi

Voix de la Russie
 
6 Décembre 2013

url de l’article:
http://french.ruvr.ru/2013_12_06/254767496/

La demande des services des sociétés militaires privées (SMP) est en augmentation constante à travers le monde. Selon les données des Nations Unies, d’ici 2016, elle atteindra la somme record de 244 milliards de dollars. Le plus gros de cette somme vient du Pentagone. Le pouvoir américain et d’autres Etats recourent à des sociétés militaires privées et n’y voient aucune menace. Cependant un mercenaire se bat pour qui le paie le plus et n’est lié à aucune contrainte juridique. Ces armes ne se retourneront-elles par contre leur employeur ?
Le ministère de la Défense des Etats-Unis en 2012 seulement a engagé une dépense de 44 milliards de dollars pour des contrats exécutés à l’étranger. Environ 60% d’entre eux avaient pour objet l’Afghanistan ou l’Irak. En Somalie, les combattants privés sur mer et les sociétés de sécurité ont considérablement élargi leurs opérations pour la protection de la navigation commerciale : sur le seul océan Indien, on dénombre plus de 140 entreprises. Le nombre de SMP augmente aussi en Chine. Ces données sont issues d’un récent rapport des Nations Unies sur l’utilisation des mercenaires.
Qu’est ce qui explique l’attrait croissant des SMP ces dernières décennies ? Dans certains cas, leurs troupes sont plus faciles à utiliser que des troupes classiques. C’est ce dont est convaincu Igor Korotchenko, rédacteur en chef de la revue Défense Nationale:
« Ici le calcul est double. Il s’agit d’un côté de minimiser les pertes. D’autre part, les entreprises privées ne sont souvent pas très à cheval sur la morale quand il en va de l’exécution des missions qui leur sont données. C’est pourquoi il y a de nombreuses plaintes quant aux actions des SMP en Irak et en Afghanistan : mercenaires se comportent extrêmement mal envers les populations locales et vont parfois jusqu’à tuer tout suspect se trouvant dans leur zone d’action.»
Un autre facteur important est que les SMP sont en mesure de résoudre les problèmes avec lesquels les forces régulières ne veulent pas « se salir ». Et les mercenaires coûtent moins cher que les militaires au service de l’Etat, comme l’explique Igor Korotchenko :
« Grâce aux sociétés militaires privées, il est facile de résoudre certaines questions délicates pour les autorités. En autres choses, le transport et le transfert illégal d’armes aux rebelles syriens, la formation de troupes paramilitaires. Le président des Etats-Unis et les responsables militaires répondent de la vie et de la mort des soldats américains, alors que si ce sont des hommes sous contrat qui meurent, l’affaire est close une fois versées les compensations d’assurance. »
Jusqu’à récemment, les sociétés militaires privées n’ont pas particulièrement fait connaître leurs activités. Pourtant, dès les années 1990, les médias ont périodiquement rendu compte du rôle de ces entreprises. On a par exemple appris, durant les événements de Yougoslavie, que des militaires américains à la retraite avaient été engagés par la société Military Professional Resources pour préparer les opérations des combattants musulmans et Croates contre les forces militaires serbes. Et en ce qui concerne les récents événements en Syrie, la société turque SADAT International Defense Consultancy a fait la une de la presse du monde entier. Les experts estiment que son objectif principal est de former, de livrer des armes et de soutenir l’opposition syrienne contre les forces d’Assad. La société a déjà été surnommée « l’armée privée d’Erdoğan ».
Les hommes de « armées privées » sont souvent mieux armés et mieux équipés que les militaires des armées régulières et des services spéciaux. Le niveau de formation de ces « soldats de fortune » est également élevé : les SMP recrutent principalement parmi les anciens militaires des services spéciaux à la retraite ou d’autres unités équivalentes. Mais cette arme peut-elle se retourner contre les autorités qui l’utilisent si certains sont prêts à payer plus ? Il semble peu probable qu’il y ait quelque chose à craindre à ce sujet : les « Oies sauvages » ne mordront guère la main qui les nourrit, estime Victor Murakhovski, rédacteur en chef de la revueArsenal de la Patrie :
« Les sociétés militaires privées sont soumises aux lois du pays dans lequel elles sont enregistrées. Leurs activités sont pleinement en accord avec les lois et les règles commerciales qui s’y appliquent. Leur principal souci est de faire des bénéfices. »
Cependant, il semble que la question de la légalisation finale des SMP ait déjà été résolue. L’ONU envisage de recourir elle-même à des sociétés militaires privées. Les Nations Unies sont persuadées qu’il est possible d’« influer sur les normes s’appliquant à l’industrie des sociétés de sécurité privée et de les ajuster pour qu’elles soient conformes au droit international des droits de l’homme ». Mais je tiens à rappeler le point de vue d’une personne qui connaissait bien la nature des mercenaires. Nicolas Machiavel qui dans son célèbre ouvrage Le Princeaffirmait : les mercenaires, dont le but est de recevoir de l’argent, ne sont pas prêts à sacrifier leur vie sur le champ de bataille. Le mercenaire qui perd la bataille est un mauvais mercenaire, mais celui qui la gagne est encore pire. Pour des raisons évidentes, il en vient à se poser la question : est-il vraiment si fort cet empereur qui m’emploie ? Et s’il ne l’est pas, pourquoi ne prendrai-je pas sa place ?
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