Quel que soit l’évènement, si BHL s’en mêle, c’est que
ça sent le soufre. Si, en plus, il y a une volonté acharnée du monde des
médias de nous tirer des larmes, ce n’est même plus suspect, c’est la
certitude qu’il y a une stratégie derrière. Quand BHL et les médias se
mobilisent avec tant de cœur et une synchronisation aussi parfaite,
c’est qu’ils sont en mission. Rappelons-nous les enfants squelettiques
du Biafra dans les années 60-70, quand la France voulait mobiliser
l’opinion pour s’accaparer une partie du pétrole nigérian.
Rappelons-nous encore les nourrissons Koweïtiens massacrés dans leurs
couveuses par les soldats Irakiens, ou encore ces corps alignés
d’enfants Syriens gazés pour faire porter le chapeau à Bachar Al Assad
et son gouvernement.
Les exemples ne manquent pas et c’est systématiquement
le même processus de manipulation des émotions qui est utilisé.
Qu’est-ce qui fait que ça marche à tous les coups ? La peur de paraitre
inhumain, ou d’être en « dysharmonie » avec les autres ?
Dans l’affaire des migrants, nous venons de passer une
phase stratégique cruciale, celle de l’utilisation du pauvre petit
enfant innocent. L’avantage de cette stratégie, c’est que tout résistant
peut être lynché, car l’enfant devient « L’ENFANT » qui doit faire tout
oublier, y compris les autres enfants écrabouillés par les bombes de
l’OTAN en Libye, ou froidement massacrés par les terroristes en Syrie.
Même les deux enfants morts le même jour à Paris dans un incendie criminel
ne comptent pas. Cet ENFANT, comble de cynisme, porte un nom qui n’en
est pas un, ou plutôt qui est tout un symbole : Aylan Kurdi, c’est à
dire Aylan le Kurde. C’est facile à retenir et les Européens ont une
certaine sympathie pour les Kurdes.
A croire que les centaines de milliers de plages qui
bordent les centaines de milliers de kilomètres des côtes grecques et
turques, et leurs innombrables îles, ne sont plus sillonnées que par des
sauveteurs turcs et grecs qui ne se baladent jamais sans être
accompagnés de leur photographe attitré. Ainsi, quand ils trouvent le
corps d’un petit enfant, leur premier geste le plus urgent n’est pas de
vérifier que l’enfant est encore en vie pour, éventuellement lui porter
secours, mais de dire au photographe de prendre des clichés qui pourront
réveiller la conscience des plus récalcitrants des Européens face à la
tragédie des migrants. C’est bien connu, une bonne image arrache plus de
larmes que les faits.
Ensuite, et ensuite seulement, le sauveteur fera son
boulot de sauveteur qui, dans le cas de l’enfant trouvé sur la plage de
Bodrum en Turquie, consistait essentiellement à prendre dans ses bras un
cadavre encore tout frais, ni rigide, ni cyanosé (peut-être était-il
encore sauvable pendant les prises de vue ?). Encore un ou deux clichés
avec l’enfant dans les bras, histoire d’insister un peu plus sur la
nécessaire prise de conscience des Européens. Ce genre de photos a déjà
fait ses preuves, Bernard Kouchner avec son sac de riz pourrait nous en
parler.
Que sont devenus les Erythréens ? Personne n’en parle
plus. Peut-être était-ce une stratégie entrant dans le plan global ?
Peut-être voulait-on faire peur aux Européens avec une supposée invasion
d’Africains, pour mieux faire accepter des migrants Moyen-Orientaux ?
Qui sait ? Les médias disent que les nouveaux migrants viennent de
Syrie. Mais sait-on qui ils sont vraiment ? Bizarrement ils semblent
tous arriver via la Turquie, qui n’est pas un pays en guerre, ayant
probablement transité par des camps de réfugiés contrôlés par les
rebelles, quel que soit le nom qu’on leur donne. Pour quelle mission
ont-ils été envoyés en Europe, avec le soutien des BHL et ses compagnons
habituels ? Nous ne tarderons pas à le savoir. Il suffit juste
d’attendre.
Avic –Réseau International
Source : http://reseauinternational.net
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