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lundi 12 septembre 2011

Afrique : retour possible à la fertilité des terres dégradées

Afrique : retour possible à la fertilité de terres dégradées
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Titre original : Près de 750 millions d'hectares de terres dégradées en Afrique pourraient redevenir fertiles selon un responsable onusien
 
Près de 750 millions d'hectares de terres dégradées ou affectées par la déforestation en Afrique pourraient redevenir fertiles et propices à l'agriculture, a estimé Luc Gnacadja, secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD).
Intervenant jeudi à l'ouverture de la réunion régionale africaine préparatoire à la 10ème Conférence des parties à l'UNCCD, prévue en octobre prochain en Corée du Sud, M. Gnacadja n'a pas caché son optimisme, en soulignant que l'Afrique bien qu'étant le continent le plus touché et le plus vulnérable à la désertification et à la sécheresse, reste la région où "la victoire contre ce fléau sera la plus marquante", pour peu que les pays africains inscrivent la lutte contre la désertification parmi les priorités nationales.
Il a rappelé à ce sujet qu'un montant de 450 millions de dollars a été mobilisé par le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) sur la période 2012-2014 aux fins de lutter contre la dégradation des terres en Afrique, faisant remarquer toutefois que "l'urgence ce n'est pas l'argent qui vient d'ailleurs, mais plutôt les investissements que doivent engager les pays concernés en premier lieu". "Si ces pays le font, c'est l'ensemble du partenariat international qui viendra les aider", a-t-l ajouté.
Dans une allocution lors de la séance d'ouverture de la rencontre, le ministre algérien de l'Agriculture, Rachid Benaïssa, dont le pays préside, jusqu'à la fin 2011, le groupe Afrique de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification, a appelé les pays du continent à "élaborer et mettre en oeuvre des programmes de développement durable, impliquant à la base les populations concernées, leur permettant à la fois de mettre en synergie leurs efforts et les moyens dont elles disposent et de s'approprier les méthodes et les techniques qui sont les plus aptes à renforcer leurs capacités et leurs actions".
Des représentants de plus de 40 pays africains, ainsi ceux du système des Nations Unies, de l'Union Africaine (UA), de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), de l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) et de l'Organisation arabe de développement agricole (Oada), prennent part à cette réunion dont l'objectif est de permettre aux pays africains d'établir les grandes lignes d'une position et de stratégies communes en vue de la Cop10.

Un article de MAP, publié par Aufaitmaroc

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