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Titre original : Près de 750 millions d'hectares de terres dégradées en Afrique pourraient redevenir fertiles selon un responsable onusien
 
Titre original : Près de 750 millions d'hectares de terres dégradées en Afrique pourraient redevenir fertiles selon un responsable onusien
Près  de 750 millions d'hectares de terres dégradées ou affectées par la  déforestation en Afrique pourraient redevenir fertiles et propices à  l'agriculture, a estimé Luc Gnacadja, secrétaire exécutif de la  Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification  (UNCCD).
Intervenant jeudi à l'ouverture de la réunion régionale  africaine préparatoire à la 10ème Conférence des parties à l'UNCCD,  prévue en octobre prochain en Corée du Sud, M. Gnacadja n'a pas caché  son optimisme, en soulignant que l'Afrique bien qu'étant le continent le  plus touché et le plus vulnérable à la désertification et à la  sécheresse, reste la région où "la victoire contre ce fléau sera la plus  marquante", pour peu que les pays africains inscrivent la lutte contre  la désertification parmi les priorités nationales.
Il a rappelé à  ce sujet qu'un montant de 450 millions de dollars a été mobilisé par le  Fonds pour l'environnement mondial (FEM) sur la période 2012-2014 aux  fins de lutter contre la dégradation des terres en Afrique, faisant  remarquer toutefois que "l'urgence ce n'est pas l'argent qui vient  d'ailleurs, mais plutôt les investissements que doivent engager les pays  concernés en premier lieu". "Si ces pays le font, c'est l'ensemble du  partenariat international qui viendra les aider", a-t-l ajouté.
Dans  une allocution lors de la séance d'ouverture de la rencontre, le  ministre algérien de l'Agriculture, Rachid Benaïssa, dont le pays  préside, jusqu'à la fin 2011, le groupe Afrique de la Convention des  Nations Unies pour la lutte contre la désertification, a appelé les pays  du continent à "élaborer et mettre en oeuvre des programmes de  développement durable, impliquant à la base les populations concernées,  leur permettant à la fois de mettre en synergie leurs efforts et les  moyens dont elles disposent et de s'approprier les méthodes et les  techniques qui sont les plus aptes à renforcer leurs capacités et leurs  actions".
Des représentants de plus de 40 pays africains, ainsi  ceux du système des Nations Unies, de l'Union Africaine (UA), de l'Union  du Maghreb Arabe (UMA), de l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS)  et de l'Organisation arabe de développement agricole (Oada), prennent  part à cette réunion dont l'objectif est de permettre aux pays africains  d'établir les grandes lignes d'une position et de stratégies communes  en vue de la Cop10.
Un article de MAP, publié par Aufaitmaroc

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