Un jour, j’irai vivre en Théorie parce qu’il paraît qu’en Théorie, tout va bien. (Les mots surpendus)

mercredi 14 septembre 2011

La Chine achète tout...

À mon avis, la Chine pourrait s’emparer des plus grandes richesses de la planète.
Les pays en difficulté se font faire de l’œil par celle-ci afin qu’elle rachète leur dette colossale.
Je considère la Chine un peu comme la fable de la cigale et la fourmi.
Se rappeler que la différence entre les deux petites bêtes est que la fourmi est travailleuse alors que la cigale est paresseuse. Il s’agit donc de mettre en évidence la valeur du travail et l’indispensable prise en compte de l’avenir et de ses éventuels jours difficiles.
La morale généralement liée à cette fable est la suivante : il faut travailler, penser à l’avenir et économiser au lieu de passer son temps à rêver et à s’amuser.
Lolo
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La Chine appelle à  un « nouvel ordre économique mondial »

« Nous devons non seulement prendre des mesures efficaces pour surmonter les difficultés actuelles mais agir pour l’établissement d’un nouvel ordre économique mondial qui soit juste, équitable, solide et stable », a déclaré le Premier ministre chinois Wen Jiabao, qui s’est exprimé le premier jour du Forum.
Il a demandé une réforme des grandes institutions financières internationales, estimant que « les pays en voie de développement doivent avoir davantage de poids dans les institutions financières internationales ».
« Nous devons faire évoluer le système monétaire international vers une plus grande diversification », a-t-il ajouté, dans une référence à  la domination actuelle du dollar dans les échanges internationaux.
Le responsable chinois a par ailleurs demandé aux pays riches d’ »assumer leurs responsabilités » et de « minimiser » l’impact de la crise financière sur les pays en voie de développement.

 

Barack Obama : Apôtre d’un nouvel ordre économique mondial



Plus jamais ça. C’est en substance ce que le président américain Barack Obama est allé dire lundi aux établissements de Wall Street. Le monde de la finance new-yorkaise. Ceci à l’occasion de l’an 1 de la chute de la banque d’affaires Lehman Brothers. Quatrième banque d’affaires américaine et du monde. Symbole de l’effondrement du système bancaire. Puis, du système financier. Ayant pour corollaire, la crise économique mondiale actuelle. Pour la circonstance, le patron de la Maison Blanche a plaidé pour la mise en place de mécanismes de régulations et d’encadrement du circuit financier. Aux fins de prévenir qu’une nouvelle catastrophe ne se reproduise. Comment ? Eh bien. Primo. En instituant des mécanismes pour protéger les consommateurs. De sorte qu’on ne puisse plus s’offrir le luxe des crédits, si l’on n’est pas en mesure de les rembourser. Secundo. En renforçant la réglementation pour les institutions financières. De manière à ce qu’elles ne puissent plus prendre de risques qui mettraient en péril l’ensemble du système financier. Barack Obama n’a pas oublié d’en appeler à la responsabilité desdites entreprises sur la question des bonus accordés aux cadres des banques et autres organismes financiers.

Pour donner une idée de comment on en est arrivé à la crise actuelle. Disons qu’elle a débuté à l’été 2007 à cause des  » subprimes « . Autrement dit, des prêts hypothécaires consentis à la classe moyenne américaine. En temps normal, un particulier qui souhaite acquérir un appartement peut emprunter en fonction de son salaire et de sa capacité à rembourser. Inconvénient du système : l’emprunt est proportionnel au salaire. Les Américains ont donc créé des subprimes. En pratique, des gens de moindres revenus peuvent emprunter ce qu’ils veulent pour s’offrir un appartement. En revanche, si ces personnes ne peuvent pas rembourser le prêt, la banque récupère la maison et la vend. Mais quand les prix de l’immobilier baissent, les banques paniquent. C’est la crise des subprimes. Certaines banques qui avaient eu trop recours à ce type de prêt se sont retrouvés dans une situation financière critique. Et plus de 2 millions de personnes se retrouvent ruinées aux Etats-Unis, faute de pouvoir rembourser les emprunts.

Pour tenter de limiter les risques de ces crédits d’un nouveau genre, les banquiers ont eu recours à la titrisation. Ils ont transformé ces emprunts en titre sur les marchés boursiers. Or, à partir du moment où celui qui doit rembourser l’emprunt pour l’achat de sa maison ne peut plus payer, le titre n’a plus aucune valeur. Bien des banques se sont retrouvées avec des titres de subprimes qui ne valaient plus rien. Ce qui entraîne une crise de confiance des marchés interbancaires sans précédent. Résultat. Plusieurs banques vont tomber en faillite. Qu’est-ce qui s’est réellement passé ?

En février 2008, lorsque les banques ont arrêté leurs comptes annuels. Elles se sont rendues compte que les pertes d’actifs se sont montées à plusieurs dizaines de milliards de dollars pour certaines banques. Dans ces conditions, la crise financière qui était à l’origine une crise bancaire, va se transformer en  » catastrophe  » boursier. D’où la crise économique mondiale sans précédent depuis 1929. Une crise qui sonne, toute proportion gardée, le déclin aussi bien du capitalisme. Que de la superpuissance américaine. De toutes les façons, le sommet du G20 en fin de semaine prochaine à Pittsburgh, aux Etats-Unis, ne dira pas autre chose.  » Il y a un temps pour toute chose sous les cieux « . Un temps pour le capitalisme  » sauvage « . Un autre pour une économie de marché  » régulée « .

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