Un jour, j’irai vivre en Théorie parce qu’il paraît qu’en Théorie, tout va bien. (Les mots surpendus)

lundi 12 décembre 2011

Comment les déserts pourraient fournir le monde entier en énergie solaire



Est-ce que l’énergie dégagée par le soleil dans le désert peut remplacer les autres sources d’énergie? C’est ce que pense Gerhard Knies, un physicien allemand, qui en 1986 a été le premier à déterminer après la catastrophe de Tchernobyl combien d’énergie solaire serait suffisante pour satisfaire la demande mondiale d’électricité, selon le Guardian.

Il est ainsi parvenu à montrer qu’en six heures, l’ensemble des déserts dans le monde reçoit plus d’énergie venant du soleil que les hommes n’en consomment pendant un an. Et une portion de la taille du Pays de Galles dans le Sahara pourrait par exemple fournir en électricité solaire l’Europe tout entière, explique le quotidien britannique.

Convaincu d’avoir trouvé l’alternative aux hydrocarbures, Gerhard Knies est ainsi à l’origine de «Desertec», une initiative qui vise à concevoir d’ici 2050 un vaste réseau de champs d’éoliennes et de panneaux solaires au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Ces installations directement connectées à l’Europe grâce à des câbles à haute tension spécifiques devront être capables de générer 15% des besoins en électricité du vieux continent. Le coût du projet est par ailleurs estimé à 400 milliards d’euros.
Gerhard Knies n'est pas le seul à comprendre que le climat est un atout au Moyen-Orient. Sur Slate, nous expliquions en avril 2011 que la catastrophe de Fukushima au Japon a aussi fait réagir les pays arabes, qui envisagent de plus de passer à l'énergie solaire. En mars 2011, après une réunion d'experts à Abou Dhabi, il a été décidé que d'ici 2020 25% de l'énergie consommée dans l'émirat proviendrait de l'énergie solaire.
De son côté le projet de Gerhard Knies est resté pendant longtemps une utopie de «rêveurs bien intentionnés» selon le Guardian. Mais en 2009, un consortium d’importantes entreprises comme Siemens et Deutsche Bank a formé la Desertec Industrial Initiative (Dii), dont le but est d'en réaliser la première étape, notamment en construisant un champ de panneaux solaires de 500MW au Maroc à partir de 2012.
Certains pensent, comme Daniel Ayuk Mbi Egbe, du Réseau africain pour l’énergie solaire, que cette initiative allemande est teintée de néo-colonialisme:

«Beaucoup d’Africains sont sceptiques. Les Européens font des promesses, mais à la fin de la journée, ils prennent leurs ingénieurs, leurs équipements, et ils repartent. C’est une nouvelle forme d’exploitation des ressources, exactement comme dans le passé.»

Autre problème. Qui va financer toutes ces coûteuses installations? La présence de banques allemandes dans le consortium suggère qu’elles vont investir en grande quantité. D’autres craignent qu’au final ce soient les contribuables européens qui vont assumer une grosse partie du fardeau. Or, comme le note Catherine Bernard sur Slate, les experts estiment que le coût de l’électricité produite à partir de panneaux photovoltaïques reste encore élevé en Europe et varie entre 150 et 400 euros par MWh. Mais avec de l'électricité produite au Maroc et acheminée en Europe, il faut encore ajouter les coûts de transport. En comparaison, le nucléaire ne coûte pour l’instant que de 30 à 120 euros en France, toujours selon Catherine Bernard.
Source
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

E-cat : se chauffer pour 20 EUR par an dès 2013

http://au-bout-de-la-route.blogspot.com/2012/01/si-tout-se-passe-bien-vous-devriez.html

http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/e-cat-se-chauffer-pour-20-eur-par-108390


http://www.google.ca/finance?q=NASDAQ%3ANATI#

http://www.decisionplus.com/fr/fintools/stock_info.asp?Market=NASDAQ&Symbol=nati&Info=null (National Instruments Corp (Public, NASDAQ:NATI)27.30$ 20 janv 2012 en bourse )

Jusqu’il y a peu le prix du dispositif avait été estimé à 4000 dollars. Grâce à la volonté de son concepteur, l’ingénieur Andrea Rossi (1950), au partenariat industriel avec National Instruments aux Etats-Unis , et une fabrication hautement automatisée, le prix a été divisé par dix, de façon à couper l’herbe sous le pied des copies par retro-engineering qui ne manqueront pas d’apparaître une fois le système lancé à grande échelle. Objectif : 1 million d'unités domestiques par an à partir de début 2013



En guise de conclusion, ces réflexions de Brian Josephson, prix Nobel de physique 1973 : « A ce jour, rien ne permet de douter des affirmations de Rossi » et « des réacteurs de type Rossi sont déjà en production et selon Dennis M. Bushnell, Scientifique en chef de la NASA, ils pourraient "changer complètement la géo-économie, la géo-politique et résoudre [des problèmes] de climat et d'énergie". »



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