Un jour, j’irai vivre en Théorie parce qu’il paraît qu’en Théorie, tout va bien. (Les mots surpendus)

vendredi 14 juin 2013

Surveillance : ces mots pour lesquels la NSA pourrait vous ficher comme « terroriste »

La révélation du programme PRISM suscite l’inquiétude des internautes, quitte à réveiller la paranoïa du « Big Brother is watching you ».  


A la suite de ce
scandale d’espionnage à grande échelle des réseaux de télécommunications par le gouvernement américain via les services secrets, James Bamford, journaliste spécialiste de la NSA, a écrit pour Wired un article sur la « cyberguerre » menée par l’Agence de sécurité américaine.

Sur Reddit, Bamford présente son travail et
répond aux questions du public. L’un d’entre eux lui demande quels mots-clés, selon lui, pourrait chercher la NSA pour repérer des complotistes et terroristes potentiels à travers les échanges des internautes. Un autre commentateur se charge de lui répondre et remet au goût du jour une liste publiée dès 1998 par le site Attrition.org sur les termes sensibles dont l’usage répété, notamment dans les e-mails, pourrait entraîner la surveillance, voire le fichage d’un internaute par la NSA.

L’auteur de cette liste – à prendre avec des pincettes, comme
le souligne Business Insider – suspectait déjà que les agences de renseignement pourraient avoir accès aux données privées des internautes, dont leurs mails, en ciblant des mots-clés sensibles, qu’il a compilés en se basant sur Internet, des lectures, documentaires et conférences sur la surveillance.

On comprend l’intérêt potentiel que certains mots-clés pourraient représenter dans la « cyberguerre » menée par la NSA, surtout s’ils sont combinés :
Armée
Maison blanche
CIA
FBI
Virus
Anarchie
Propagande
Assassinat
Anonymous…
pour ne citer que les plus évidents.

D’autres termes sont en revanche beaucoup plus surprenants :
Dictionnaire
Balayer
Ionosphère
Roux
Aladdin
Sexe
Stars du porno…
pourraient bien éveiller les soupçons de l’Agence de sécurité… même si, comme un internaute le fait remarquer, ce traçage est plutôt le fait de machines que d’êtres humains.
Source : Le Huffington Post
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