1/ «Nous sommes de plus en plus riches»
En
2013, la richesse des millairdaires du monde a atteint un niveau
record, notamment grâce à l’entrée dans ce club de nouveaux venus tels
que Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook.
On
dénombre 1426 millirdaires sur la liste des milliardaires de Forbes
compte, pour une richesse cumulée de 5400 milliards de dollars, en
hausse de 17% par rapport à l’année dernière… sans compter les
patrimoines de dictateurs et de monarques, que cette liste n’intègre pas
(il y en aurait 366 en Europe, 386 dans la zone Asie/Pacifique 129 en
Amérique et 103 en Afrique et au Moyen-Orient)
L’augmentation
du patrimoine de ces super-riches s’explique pour beaucoup par les
performances de la bourse, qui explique 1% de cette hausse. De même, la
hausse des prix de l’immobilier , et la combinaison d’une inflation
faible et de taux d’intérêt bas.
2/ «Etre millionnaire n’est plus ce que c’était»
Etre
millionnaire n’est plus considéré comme être riche, et pour faire
partie de l’élite mondiale des super-riches, un million – ou 10 millons
de dollars ne suffisent plus. Il faut maintenant être milliardaire pour
être considéré comme un pair par les milliardaires.
3/ ‘Men only’
On
ne compte que 138 femmes sur la liste des 1426 milliardaires de Forbes
cette année, soit 104 de plus que l’année dernière. Plus de 90% des
milliardaires sont donc des hommes, ce qui n’est pas si surprenant
lorsque l’on sait que seulement 4% des CEO de la liste des 1.000
sociétés suivies par Fortune sont des femmes.
4/ «Des poches bien pleines avec des têtes bien pleines»
Les
milliardaires ont souvent suivi de très longues études, ou un parcours
scolaire élitiste. Dans sa recherche intitulée « Investigating America’s
Elite », Jonathan Wai, un prsychologue de l’université de Duke conclut
que les milliardaires sont plus susceptibles d’avoir été formés dans
les écoles les plus prestigieuses et les plus élitistes que les CEO,
juges, sénateurs ou parlementaires américains. *
La
plupart d’entre eux sont issus de la classe moyenne supérieure.
Cependant, plus rarement, on trouve encore des self-made men, tels que
Sheldon Adelson, le CEO de Las Vegas Sands une société qui exploite des
casinos, par exemple, et dont le père était chauffeur de taxi.
5/ «L’argent comme s’il en pleuvait»
Les
milliardaires dépensent souvent sans compter : en 2010, l’oligarque
russe Roman Abramovich a déboursé 1 milliard de dollars pour s’offrir le
Yacht Eclipse ; en 2009, le prince saoudien Alwaleed bin Talal bin
Abdul Aziz al-Saud s’est offert un Airbus A380 pour la somme de 400
millions de dollars.
Mais tous ne
partagent pas ce goût pour des signes extérieurs de richesse aussi
spectaculaires, et certains demeurent même relativement économes. C’est
ce qu’affirme David Friedman de Wealth-X : « Ils réclameront la note au
restaurant et chipoteront sur 50 cents, mais l’instant d’après ils iront
acheter un jet privé pour 50 millions de dollars », dit-il.
6/ « Ce qui nous fait peur ? Les avocats spécialisés dans les divorces »
Les
milliardaires ne divorcent que rarement, et sur les 84% de
milliardaires qui sont mariés, seulement 8% sont divorcés, alors que le
taux atteint 40% à 50% pour le reste de la population américaine.
Les
divorces de milliardaires peuvent leur coûter des millions de dollars,
sans parler de la publicité souvent désastreuse qui en résulte, et qui
peut avoir des retombées négatives pour leur entreprise.
7/ « Nous ne sommes pas devenus riches en investissant dans des actions »
Même
si vous parvenez à réaliser un gain de 15% sur vos placements, ce qui
serait déjà remarquable, il vous faudrait tout de même démarrer avec une
somme de 65 millions de dollars à investir pour devenir milliardaire au
bout de 20 ans.
La plupart des
milliardaires, dont Steve Jobs, Bill Gates, Mark Zuckerberg, le sont
devenus en créant des startups qui sont devenues prospères. « On est
plus susceptible de devenir milliardaire à la Silicon Valley qu’à Wall
Street. Wall Street devient bien plus importante plus tard, pour
préserver votre richesse », affirme Robert Klein, le fondateur et
président de Retirement Income Center.
8/ «Ce que vous appelez évasion, nous l’appelons évitement»
Beaucoup
de milliardaires tentent de payer le moins d’impôts possible, voire de
les éviter totalement, et la ligne entre l’évasion fiscale et
l’optimisation fiscale basée sur des vides juridiques ou des
imprécisions de la loi est souvent floue. Souvent, cependant, les
revenus des milliardaires proviennent d’investissements qu’ils ont
réalisés, et c’est pourquoi ils sont moins taxés que s’ils provenaient
de salaires. Un rapport d’une instance gouvernementale américaine datant
de 2012 indique ainsi que 25% de tous les millionnaires américains,
soit 94.500 contribuables, ont payé moins d’impôts que les 10.4 millions
de contribuables disposant d’un revenu modéré.
9/ « Ma famille me déteste, mais elle adore mon argent »
L’argent
suscite parfois des litiges au sein des familles de milliardaires, et
il n’est pas rare de voir des conflits se régler au tribunal. La femme
la plus riche d’Australie, Gina Rinehart, est ainsi en procès contre ses
propres enfants, John Hancock, et Bianca Rinehart, de même, le
financier T. Boone Pickens a porté plainte contre son fils Michael.
10/ « Je ne me suis jamais fixé de devenir milliardaire, je me suis fixé de faire le bien »
Bien
que la plupart des milliardaires avaient tendance à léguer leur fortune
à leurs enfants, on note une nouvelle tendance : le legs généreux.
Ainsi, au moins 30 milliardaires ont déjà signé le « Giving Pledge »,
créé à l’initiative de Bill Gates, et qui les invite à léguer la moitié
de leur fortune. L’investisseur légendaire Warren Buffett est même allé
plus loin, léguant 99% de sa fortune. « Je veux donner suffisamment à
mes enfants pour qu’ils aient l’impression qu’ils peuvent faire tout ce
qu’ils veulent, mais pas trop, au point qu’ils n’auraient plus envie de
ne rien faire », a-t-il commenté.
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