Un jour, j’irai vivre en Théorie parce qu’il paraît qu’en Théorie, tout va bien. (Les mots surpendus)

lundi 30 janvier 2012

Jean-François Lisée TLMEP: mes impressions !

Je n’ai presque rien à dire sur mon passage à TLMEP aux côtés de mon Éric Duhaime ce dimanche soir, sauf pour indiquer que je suis satisfait du montage. Je regrette un peu la coupure de mon intervention sur la souveraineté, qui m’avait valu un bon applaudissement — “on va voir ça de notre vivant, Guy A!” avais-je dit en fin d’argumentaire.

C’était un peu fatal que le débat allait s’engager dès mon arrivée. Éric avait bénéficié de sa propre entrevue, en mon absence, donc il adressait ses arguments à Guy A et au public. Quand je suis arrivé, comme je critiquais la droite et qu’Éric était assis juste à côté de moi, je trouvais impoli de faire comme s’il n’était pas là. Alors je me suis tourné vers lui pour le saluer, indiquer au public qu’on se connaissait bien, puis pour contredire certaines affirmations qu’il avait faites avant mon arrivée.

Guy A. a choisi de lancer le débat, même si je n’avais pas eu mon propre 10 minutes. Je l’ai bien compris. On allait quand même pas demander à Éric de s’éclipser pendant mon intervention ! Si j’avais parlé le premier, la situation aurait été inversée, mais je ne pouvais pas car je devais enregistrer mon panel du Téléjournal juste avant.

Sur le fond, plusieurs auditeurs réguliers d’Éric ont bien noté qu’il est beaucoup plus modéré lorsqu’il passe à TLMEP que lorsqu’il s’exprime à Choix ou à LCN. Et beaucoup plus modéré que dans son livre. J’essaie de mon côté de tenir toujours le même discours. Chacun sa technique.

Certains ont noté, sur twitter, que je l’avais davantage interrompu que lui ne m’avait interrompu. C’est possible, mais je vais vous dire un secret: je me suis beaucoup retenu. Lorsque j’ai expliqué que les néo-libéraux sont responsables, par leur victoire des années 90 de dérèglementation des banques, de la crise de 2008 et de la disparition de centaines de milliards dans les fonds de pension, il a pris la parole pour parler… d’autre chose. Je me suis retenu de lui demander de répondre spécifiquement à mon argument.

De même, lorsque j’ai indiqué que des néo-libéraux au pouvoir n’auraient ni nationalisé l’hydro-électricité, ni voté la loi 101, il a fait semblant de croire que ces politiques étaient bonnes à l’époque, mais que les temps ont changé. Je me suis retenu de l’interrompre pour lui faire admettre que jamais des néo-libéraux — une idéologie existante depuis les années 1940 — n’auraient nationalisé Hydro.
Sur le plateau.
Je ne me plains pas, c’est la règle. On parle chacun son tour et on ne peux revenir sur chaque point. Ce serait possible dans un autre format, plus long et plus structuré, mais je crois que TLMEP a fait le maximum, dans le cadre de leur formule, pour faire correctement s’exprimer deux points de vue différents.
Voilà mes impressions. Maintenant, quelles sont les vôtres?
SOURCE

2 commentaires:

Anonyme a dit…

L'eau compte parmi les biens publics que les gouvernements n'entendent pas protéger dans ces pourparlers historiques. «C'est profondément choquant, quand on pense que le négociateur en chef du Québec, Pierre-Marc Johnson, a affirmé catégoriquement en commission parlementaire que la gestion de l'eau potable était exclue. Les offres présentent par le biais d'une liste d'exclusions les domaines qui ne seront pas soumis à l'accord. L'eau n'apparaît nulle part. C'est inadmissible !», s'est indigné Denis Bolduc, secrétaire général au Québec du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Qc).

«L'AÉCG va laisser la porte grande ouverte à l'entrée des grandes multinationales comme Veolia sur ce qui deviendra un marché de l'eau, soumettant ce bien commun à la logique du profit aux dépens de la satisfaction de nos besoins fondamentaux», a ajouté Marie-France Primeau, porte-parole de la coalition Eau Secours!.




http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=3449

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Anonyme a dit…

Power Corp. et la Caisse dans le même carré de sable… bitumineux

La promiscuité de Michael Sabia, président de la Caisse de dépôt, et de Jean Charest avec la famille Desmarais de Power Corporation a heureusement soulevé tout un débat. On s’indigne de cet évident conflit d’intérêts où l’homme chargé de gérer notre bas de laine accepte des cadeaux de puissants intérêts privés et, par conséquent, leur devient redevable. Pour saisir la gravité de ce conflit, toutefois, il faut pousser l’analyse plus loin...................



http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=3467

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