Invitée à commenter la lettre ouverte de Janette Bertrand en faveur de la Charte des valeurs québécoises sur les ondes du 98,5FM mardi matin, Denise Filiatrault a sorti sa verve la plus colorée.
La femme de théâtre et réalisatrice figure parmi les 20 cosignataires de la lettre de Janette Bertrand. Cette dernière appuie le projet de Charte du gouvernement Marois au nom de l'égalité hommes-femmes.
Denise Filiatrault s'est emportée quand Paul Arcand a rappelé que certaines musulmanes affirment porter le voile par choix.
«Ah fuck off, c'est pas vrai ça. [...] C'est des histoires de bons hommes, ça», a lancé la femme de théâtre.
Elle semble même faire référence à l'affaire Shafia, où un couple d'origine afghane et leur fils ont été reconnus coupable d'avoir noyé quatre femmes de leur famille en Ontario.
«Et quand elles ne le portent pas, elles se font réprimander, quand ce n'est pas pire que ça... quand c'est rendu au bout là, ils les sacrent dans le lac, ok! On l'a vu, c'est correct. Heille, woo, ''c'est notre choix''! C'est des folles!»
Denis Filiatrault fait ensuite un parallèle avec Dalila Awada, une étudiante en sociologie qui porte le voile, invitée de l'émission Tout le monde en parle le 29 septembre dernier.
«Ça sert à quoi de se cacher les cheveux pour se peinturer, se colorer la figure comme un clown! Voyons, franchement!»
Elle se dit particulièrement interpellée par les Québécoises qui portent le voile parce que «mon mari préfère».
À la fin de l'entrevue, Denise Filiatrault explique pourquoi le surnom «Janette» est associé au nom de tous les signataires dans le Journal de Montréal, et pas dans La Presse.
Elle explique que c'est le Journal qui a lui a proposé d'ajouter le surnom. En titrant «Les ''Janette'' appuient la Charte», le Journal de Montréal voulait probablement rappeler le mouvement des «Yvette» en 1980. À cette différence près que Les Yvettes défendaient les valeurs familiales et le rôle «traditionnel» de la femme.
Pour écouter l'entrevue de Denis Filiatrault avec Paul Arcand, cliquez ici.
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