Le journaliste américain Gordon Duff dit que les problèmes économiques aux États-Unis les ont transformés en un pays où le système dicte que seuls les riches méritent d'avoir une vie décente.
"Les gens qui ont de l'argent, peu importe comment ils l'ont obtenu, en vendant de la drogue, trafic humain, prostitution, enlèvement d'enfants dans les rues, pots de vin de contractants, etc... eux méritent de vivre", a dit Duff ce mardi dans un entretien avec Press TV.
"Si vous n'en avez pas, vous méritez de mourir, vous ne méritez pas d'avoir une couverture sociale, une sécurité, couverture médicale, la loi de cet Affordable Care (alias ObamaCare) doit être stoppée... vos enfants ne méritent que des écoles et une éducation de troisième zone", a t'il ajouté.
"Ce pays est une île habitée par des pauvres affamés terrifiés, totalement opprimés par la police ; les pauvres affamés étaient auparavant quasiment illettrés, mais maintenant les pauvres affamés aux États-Unis sont des gens avec un niveau éducatif universitaire et des familles dont les usines ont été délocalisées, qui ont perdu leurs maisons."
"Les pauvres affamés aux États-Unis constituent environ 60% de la population maintenant", a t'il noté, disant que "la police les maintient à l'écart des riches". Les statistiques sur la pauvreté aux États-Unis deviennent plus alarmantes que jamais. 4 Américains adultes sur 5 se débattent avec le chômage et vivent une grande partie de leur vie dans la précarité, la pauvreté ou dépendant des aides sociales d'une manière ou d'une autre.
D'après l'agence Associaed Press, cette tendance a été attribuée à "une économie américaine de plus en plus mondialisée, le fossé entre les riches et les pauvres s'élargit à mesure que disparaissent les travaux manufacturiers bien payés." D'après des estimations, un nombre dramatiquement croissant d'Américains, plus de 146 millions, sont rangés dans les catégories des "pauvres" ou des "bas revenus". Les critiques disent que le nombre de citoyens américains vivant dans la pauvreté est bien plus élevé que ce que révèlent les statistiques officielles.<
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