Un jour, j’irai vivre en Théorie parce qu’il paraît qu’en Théorie, tout va bien. (Les mots surpendus)

mercredi 29 juin 2011

Ça chauffe en Grèce



Difficile de passer à côté des évènements de la Grèce.


Pas besoin de vous dire que ça chauffe en Grèce.
Je ne crois pas qu’il y aura un afflux de touristes cet été pour voir l'Acropole.
Les images de cette vidéo veulent tout dire.
J’ai bien hâte de savoir comment tout çà va finir.
Lolo

Incidents violents en marge des manifestations en Grèce

A Athènes, sur la place Syntagma, la police a répandu du gaz lacrymogène sur des jeunes et un camion a été brûlé.


En marge d'un défilé contre l'austérité de milliers de personnes dans le centre d'Athènes, mardi 28 juin, des jeunes ont jeté divers projectiles sur les forces anti-émeutes sur la place Syntagma, qui ont répondu en tirant des salves de gaz lacrymogène
REUTERS/Yannis Behrakis
Des incidents ont émaillé les manifestations mardi 28 juin à Athènes, au premier jour d'une grève de 48 heures lancé par les syndicats contre un projet de budget d'austérité crucial, en discussion au Parlement.






En marge d'un défilé des milliers de personnes dans le centre de la capitale, un groupe de jeunes ont jeté divers projectiles sur les forces anti-émeutes sur la place Syntagma, qui ont répondu en tirant des salves de gaz lacrymogènes. Au moins une personne a été blessée, selon les premières informations des autorités. Un camion garé près de cette place a été incendié, selon une journaliste de l'AFP.
Peu auparavant, les manifestants aux cris de "le projet de loi ne va pas passer", se sont rassemblés à la place Syntagma avant de se disperser. D'importantes forces policières, dont le nombre s'élevait à 4.000 selon les autorités, étaient déployées dans le centre de la capitale, tout en bouclant à la circulation le centre d'Athènes. Le Parlement était entouré par des centaines de forces anti-émeutes. Une barrière était dressée devant l'entrée du bâtiment pour empêcher les manifestants de s'approcher.
La grève générale a touché les transports maritimes et aériennes tandis que les coupures d'électricité se poursuivaient mardi à travers le pays, en raison d'une grève observée depuis la semaine dernière par l'entreprise publique d'électricité, la DEI. A part le métro, les transports en commun à Athènes ne fonctionnaient pas, et beaucoup de gens ont renconcé à venir travailler pour la 4e grève générale de l'année décrétée par les deux grands syndicats GSEE (salariés du privé) et Adedy (fonctionnaires).
Les grévistes protestent contre le plan pluri-annuel d'austérité 2012-2015, qui doit être voté mercredi et jeudi au Parlement, et prévoit de nouveaux sacrifices pour les Grecs, après la rigueur de 2010, surtout en matière d'impôts afin que le pays évite la faillite et puisse toucher une nouvelle aide financière vitale de ses partenaires européens et créanciers. Des banques étaient également fermées, les hôpitaux fonctionnaient avec du personnel d'astreinte tandis que les journalistes ont observé un arrêt de travail de cinq heures en début d'après-midi, ce qui a affecté journaux radiotélévisés et sites internet.
"Nous pensons que ces mesures sont mauvaises pour les ouvriers en général (...) ils baissent les salaires, ils baissent les retraites, et ils baissent les services sociaux", a déclaré à l'AFP Nicolas, employé du port et membre du syndicat du secteur privé des employés du Pirée. Mardi, les critiques sont venues également du gouverneur de la Banque de Grèce Georges Provopoulos selon lequel le plan d'austérité --que le Premier ministre a appelé solennellement à voter lundi soir en faisant appel à l'esprit patriotique des députés-- contenait trop de hausses d'impôts et pas assez de réduction de dépenses.        
Sur la place Syntagma, en face du Parlement où campent le mouvement de protestation populaire des indignés depuis fin mai pour réclamer entre autre l'abandon du remboursement de la dette, une femme de 36 ans, Iamando en veut aux créanciers du pays: "Nous ne voulons pas de votre argent Europe. Laissez nous tranquille, s'il vous plait!" a-t-elle dit à l'AFP. A Bruxelles, le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn a encouragé au contraire le Parlement à voter les mesures d'austérité, "seul moyen" selon lui pour le pays d'éviter une faillite immédiate.

Aucun commentaire: